Little bite man - Histoires de Sexe

Little bite man

... que le… ? ooooo0000oooo L’épisode suivant, chez moi. Nous étions assis face à face au salon devant un thé. Elle est mignonne, souriante et gaie. Je n’ai pas manqué de noter, à son arrivée, une variante de cette jupe ample qui me plaît tant et que le moindre courant d’air prendrait en affection. — On peut se tutoyer, Sandra ?— Je n’osais pas te le demander.— OK. Maintenant, raconte-moi ce qui t’est arrivé.— Tu connais l’adage : l’amour rend aveugle, mais le mariage ouvre les yeux.— Oui, dis-je en riant : c’est de Sacha Guitry ou d’un autre. J’avoue avoir été consterné, la seule fois où je l’ai vu, ton cadeau. Mon opinion était faite sur le champ. Avec en corollaire, la question qui me taraude encore maintenant : comment as-tu pu épouser un con pareil ?— Je me la suis assez rapidement posée, cette question et ce, dès notre arrivée à Madagascar. Très vite, j’ai éprouvé le sentiment de m’être totalement fourvoyée et d’être prise au piège. Pourtant, rien dans son comportement avant le mariage, hormis cet incident détestable chez toi, on y reviendra, rien ne laissait présager une telle dégringolade. Il avait toujours été gentil, prévenant et délicieux. Et il baisait bien. Alors que j’avais cru m’embarquer pour Cythère, j’ai vite appris à mes dépens que le Titanic n’y va jamais. Donc, à Madagascar, peu à peu, il est devenu invivable mais passons, plus envie d’en reparler. Sauf pour ajouter que, sur les recommandations d’une copine, j’ai consulté Google : « narcissique pervers ». ...

... Tout y était décrit. Il n’y avait pas la photo du monsieur, mais son portrait craché. La seule issue recommandée par l’ensemble des sites était la fuite. Il m’en a servi le motif sur un plateau : j’ai découvert qu’il avait une maîtresse. Impossible pour lui de nier : pris en flagrant délit, et dans le lit conjugal de surcroît ! Je l’ai même immortalisé sur mon portable, sans qu’il le sache, par l’entrebâillement de la porte, juste avant de me précipiter dans la chambre à coucher. Rends-toi compte, une gamine de dix-sept ans, la fille de notre jardinier. Et ça ne s’arrêtait pas là. Un malheur n’arrive jamais seul : j’appris qu’il y avait encore une autre jeunesse et une autre encore … — Ben dis-donc, monsieur a de l’appétit pour les tendrons ! Et dans ton couple, si je puis être indiscret ?— Soyons honnête, ce salaud me faisait jouir mais c’est parce que j’aime baiser. Et maintenant que j’ai adopté l’usage des termes crus, je peux préciser que j’adorais quand il me mettait sa bite. En fait, il n’avait aucun mérite, j’aime le sexe, j’aime les sexes, j’aime tous les sexes d’ailleurs. J’éclatai de rire : — Quoi ? Mais je découvre une Messaline dont j’étais loin de soupçonner l’existence ! À la boîte on te donnait le bon Dieu sans confession : une jeune femme timide, effacée, prude, réservée…voire frigide, sans oublier la collaboratrice efficace. Nous aurions donc vécu à côté d’un volcan sans le savoir ? Je rêve. J’ajoute que tout à l’heure, lorsque je t’ai ouvert, autre surprise : ...