1. La fin du Vladimir Monomaque


    Datte: 28/02/2019, Catégories: h, fhhh, bateau, Masturbation mélo,

    ... Sasha souffle une haleine à faire fuir une famille de putois ; Caro voudrait prendre du champ, s’éloigner de la puanteur, mais il la retient, à la manière d’un ivrogne, envahissante… — Misha va être jaloux si tu ne me lâches pas, taquine Caro.— Il te mérite pas ; il vaut pas mieux que ma femme, crache-t-il d’une traite. Caro est sidérée ; une sombre intuition lui dicte l’attente. — Que veux-tu dire ? Sasha n’en dira pas plus. Il réalise les implications de sa bêtise et dessaoule d’un coup. Les vertiges l’emportent. Il lâche Caro et dérive vers le lit sur lequel il s’affale. Caro l’aurait laissé dormir si sa curiosité n’avait été alertée. Il n’en est plus question. Elle n’abandonnera pas tant qu’il n’aura pas craché le morceau. — Arrête, au nom de Dieu ! Tu me fais mal… gémit Sasha sous les coups de Caro.— Parle !— Quoi ?— Ce que tu allais dire à propos de Misha.— Il est marié. Sa femme et ses deux fillettes l’attendent à Rostov. Caro pressentait quelque chose de ce genre. N’empêche ; le savoir, c’est un peu comme si le ciel lui tombait sur la tête. ____________________ Misha n’est pas dans sa cabine ; il n’est pas non plus sur la passerelle, ni au bar. Trois marins et une jeune prostituée de passage occupent une table. Laure est accoudée au comptoir en compagnie de Kirill et Feodor. — Vous auriez pas vu Misha ? questionne Caro.— Pas vu ton prince. Tu veux une vodka ? propose Laure de sa voix éraillée. En désespoir de cause, Caro accepte un verre ; elle en a besoin. Puis ...
    ... deux, puis tire une taf, puis une autre… Lorsque Misha rapplique, l’alcool, les pétards et la rage ont fait leur œuvre : Caro est chauffée à blanc. — Parle-moi de ta femme et de tes filles ! attaque-t-elle, bille en tête. Misha comprend qu’il n’est plus temps d’ergoter. Des ricanements fusent : les autres ont pris parti. Il tente d’arracher Caro de force à son siège, de l’enlever et la soustraire au pernicieux environnement. Il voudrait l’emmener dans un lieu plus serein, la raisonner, mais elle résiste, s’accroche à Kirill. — Laisse-moi ! aboie-t-elle à l’attention de son amant. La ceinture de la robe portefeuille s’est défaite ; les pans bâillent, entrouverts. Il ne s’en faut de rien qu’ils ne s’ouvrent totalement. On entraperçoit déjà la poitrine nue, et les cuisses sont également découvertes jusqu’à l’aine. — Mais enfin, tu vois pas qu’ils en profitent ? Regarde ta tenue, couine Ivan, la gorge serrée par l’indignation.— C’est pas ton problème ! crache Caro en retour, en se blottissant plus encore dans les bras de Kirill. Celui-là ne perd le nord. Il assure sa prise, enlace la taille, et de l’autre main palpe la poitrine offerte, et dans le même temps il toise Misha avec l’arrogance des nouveaux riches, le mettant au défi de l’empêcher de prendre pleine possession de sa prise, rendu plus courageux encore par l’arrivée entre-temps d’Igor, d’Anton et de Makar, sur lesquels il sait pouvoir compter en cas de besoin. ____________________ Le surlendemain, Caro se réveille. Elle est ...