L'esprit de famille - Histoires de Sexe

L'esprit de famille

... lu tout ça, je me sens toute retournée. J’ai l’impression de m’être glissée petit à petit dans le corps de ma mère. Cette lecture a éveillé en moi un besoin de l’amant idéal, comme tu l’étais pour elle. Je voudrais moi aussi connaître cette plénitude qu’elle a su obtenir de toi. J’ai déjà connu quelques garçons. C’était pas minable, non, mais ils m’ont laissé un arrière goût de… travail bâclé. J’ai eu chaque fois l’impression de passer à côté de quelque chose de bon.— Colinette, un jour tu rencontreras un homme qui saura te…— Arrête Vincent. L’homme qui sait, je le connais ; je l’ai près de moi, c’est toi. Ce que Maman t’a appris fais-m’en profiter, ça restera dans la famille. C’est important, l’esprit de famille. La fille après la mère, c’est ça qui te gêne ? Moi pas. Ce serait même le contraire, plutôt. Tu feras forcément la comparaison et je crains de ne pas être la meilleure mais ça m’est égal, je veux bien tenter le coup.— Tu es folle. J’ai presque vingt ans de plus que toi. Je pourrais être ton père.— Je me fiche de ton âge. D’abord tu ne les parais pas, tes trente-huit ans. Même s’il te manque quelques cheveux… et si les autres sont blancs, ajoute-t-elle en riant. Tu vois, Peggy est venue chercher auprès de toi une relation empreinte de douceur et de calme, tout le contraire du comportement plus rude de Ken. Elle n’a pas pour autant hésité à tout quitter pour le suivre à l’autre bout du monde. Que ferons-nous toi et moi ? La même chose peut-être. Alors ne ...

... réfléchissons pas trop, profitons du temps qui passe… Carpe diem. Je n’ai pas résisté bien longtemps, seulement pour la forme. Dès l’instant où elle était réapparue, j’avais été séduit : son look de jeune fille dynamique bien dans peau, son minois souriant, son petit accent amusant, sa silhouette svelte tout me rappelait Peggy au même âge ou presque. Et pour cette raison, je me retenais bêtement de lui faire la cour à laquelle toute autre qu’elle aurait eu droit séance tenante. Mais, là, maintenant, serrée contre moi sur ce canapé, elle s’offre à moi avec tant d’ingénuité que je sais bien que je ne saurai pas lui refuser plus longtemps. Après l’échange de quelques baisers fougueux, je lui ôte délicatement sa courte jupe et son petit haut Elle m’apparaît alors, toute souriante en petite culotte bleue. Elle remarque que je suis agréablement surpris — Tu vois, j’avais tout prévu, au cas où ! Peggy (elle ne dit plus « Maman ou ma mère »), Peggy parle dans son journal de ton fétichisme pour les culottes bleues. Il y en a un plein tiroir. Et je me doute qu’elle devait en changer souvent avec toi. Elle dit dans ses notes que si elle portait une culotte rose ou blanche tu n’arrivais… à rien de bon ? C’est vrai ? Je l’avoue humblement et ça l’amuse beaucoup. La première culotte que portait Peggy était bleue, bleu lavande. C’était aussi la première culotte que j’ôtais à une femme. Voilà la raison. Je l’ai cajolée, caressée, câlinée longuement, déclenchant en elle des ondes de plaisir de plus en ...