L'esprit de famille
Datte: 02/03/2019,
Catégories:
fh,
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... temps jouer la femelle dominante. Avant-hier, c’est moi qui l’ai baisé, littéralement. Il m’a subie docilement. Certes, il y a trouvé son compte mais j’avais peur d’avoir heurté sa fierté d’homme. Aussi adroitement que possible, je me risque à faire un peu de pédagogie. Ce soir, c’est lui qui va mener le bal. Il doit savoir que l’amour est un feu d’artifice, c’est à lui de le tirer. Il a ce pouvoir magique de m’envoyer au septième ciel plusieurs fois de suite tandis que lui n’aura droit qu’au grandiose bouquet final. Je vais lui laisser l’initiative mais il sait maintenant ce que j’espère de lui : ces longs préliminaires, toujours les mêmes mais toujours aussi bons, qui vont tarauder nos sens jusqu’au moment où n’y tenant plus, nous pénétrerons l’un dans l’autre. Nous ne ferons plus qu’un. Et puis progressivement, de plus en plus vite, nos corps s’échaufferont, se fondront en une communion totale. 30 Juin… Je suis comblée. Soir après soir il peaufine nos effusions. Devrais-je avoir honte de le dire ? Je me suis fabriqué un amant. Égoïstement, je l’ai confectionné à ma mesure, à mon goût. Il est parfait. Je dois dire que je n’ai pas eu beaucoup de peine, il est très doué. Et il apprend encore. C’est si compliqué un corps de femme. Ce soir, couchée sur le ventre, je lui expose l’envers du décor et lui explique gentiment qu’il y a aussi de ce côté-là pas mal de choses à faire qui pourraient faire mon bonheur. Il comprend à demi-mot. Son doigt et sa langue se relaient autour de ...
... ma rosette avec une douceur infinie. Un délice ! Je suis heureuse de l’avoir lancé sur cette piste, il n’y aurait pas pensé tout seul, ce petit nigaud. — Mon pauvre Vincent. Tu as l’air bouleversé. J’ai eu tort de te lire tout ça. Pardonne-moi. Je regrette… mais tu sais, je n’ai rien inventé. Tout est vrai. Enfin d’après ma mère.— Je ne m’attendais pas à un récit aussi impudique et j’en suis horriblement embarrassé. Ce qui amuse Colleen. Elle se serre contre moi et m’embrasse rapidement sur les lèvres. Elle ajoute : — Moi je suis très émue. Après l’avoir lu, je n’ai pas dormi de la nuit tellement j’étais excitée. Et je ne t’ai pas tout traduit. Seulement quelques morceaux choisis. Il y en a encore beaucoup. Et des passages plus… comment te dire… plus explicites. Mais je fais mes débuts dans la traduction et je ne connais pas tout le vocabulaire amoureux que vous employez, vous, les Français. Ah ! Autre chose. Sur l’ordinateur il y a des tas de photos, surtout de toi. Parfois tout nu. Tu étais beau à l’époque ! Oh pardon Vincent ! Tu es toujours beau, ce n’est pas ce que je voulais dire. Il y en avait même quelques une où tu… bandais… (Elle éclate de rire).— Et tu as regardé ça, sans la moindre gêne ?— Oh si. J’avais honte. Très honte même. Je faisais du voyeurisme. Mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Félicitations, Vincent, tu es vraiment bien équipé…— Colleen… arrête. Soudain elle devient très sérieuse. — Vincent… Je ne sais comment te dire… Je suis gênée… depuis que j’ai ...