Le volcan sous la neige
Datte: 02/03/2019,
Catégories:
Collègues / Travail
hotel,
amour,
miroir,
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
Résumé de la première partie (Room service, Caroline 1) :Le narrateur et celle qu’il désire depuis longtemps, la belle Caroline, sont tous les deux médecins dans un hôpital d’une grande ville du sud de la France. Pendant un colloque professionnel dans la capitale, il va avoir la surprise de découvrir que celle qu’il pensait inaccessible, prenant le prétexte d’un massage les yeux bandés, va se donner à lui avec passion, sans échanger un mot. Il en est resté manifestement bouleversé. Six semaines, soit quarante-deux jours demain, se sont écoulées depuis la nuit où Caroline s’est offerte à moi. On a repris le travail à l’hôpital à partir du lundi comme d’habitude, on se croise, mais plutôt moins qu’avant, elle me sourit avec tendresse, on se fait la bise, son parfum me chavire. Je m’attendais à quoi ? Elle est mariée, une famille dans laquelle elle n’a nulle intention de mettre la panique. Devenir amant et maîtresse ? Les mensonges, la culpabilité, la scène glauque quand l’autre s’en rend compte ? Elle vaut mieux que ça, moi aussi, point final. Sauf que… C’est mon cerveau rationnel qui pense que c’est mieux ainsi. Le fait est que je m’endors, je me réveille avec le souvenir des images de son corps, du contact de sa peau, de ses lèvres, de son goût sous ma langue, de ses odeurs, elle me manque. Ma copine actuelle a flairé immédiatement quelque chose. Mon peu d’empressement à passer une soirée avec elle au retour, la fatigue prétextée pour différer le moment de recoucher avec ...
... elle, mille petits détails, le flair réputé infaillible de la gent féminine ont fait le reste. Elle a essayé de me tirer les vers du nez, je ne tiens pas assez à elle pour m’embarquer dans des mensonges, on s’est disputé, elle est partie en claquant la porte. J’ai revu une ex, je suis reparti de chez elle en me sentant nul, le sexe a fonctionné parce qu’on se connaît bien, mais c’était plat, sans saveur, ça m’a rendu triste. L’actuelle qui n’est pas encore une ex m’a rappelé, on s’est revu. La première chose qu’elle a faite c’est de faire le tour de chez moi, à la recherche des traces d’une autre femme. Ce n’est plus vraiment ça, je ne sais pas si les morceaux recollés vont tenir, mais c’est mieux que d’être seul à rêver que mon portable va sonner et que je vais entendre la voix de Caroline. Patrice, un collègue de l’hôpital d’à peu près mon âge, coureur de jupons invétéré qui a couché avec toutes les nanas qui ont bien voulu, a aussi flairé quelque chose. Il me demande si j’ai conclu avec « Miss Iceberg » comme il surnomme Caroline. C’est vrai qu’elle l’a remis à sa place avec un regard réfrigérant quand il la draguée avec sa délicatesse habituelle. Je réponds bien sûr que non, mais il ajoute doctement que quand des gens qui parlaient souvent ensemble semblent s’éviter, c’est qu’il y a anguille sous roche. Pour noyer le poisson, j’ajoute que s’il est vrai, et je ne m’en suis jamais caché, que je la trouve plus que jolie, de là à la draguer… Patrice me dit alors qu’on ne perd pas ...