1. Le volcan sous la neige


    Datte: 02/03/2019, Catégories: Collègues / Travail hotel, amour, miroir, pénétratio, fdanus, fsodo,

    ... clair, elle répond du tac au tac. — Il s’en fout, j’ai été un coup parmi d’autres, ou bien il ne veut pas de complications avec sa nana. Je fais non de la tête, mauvaise pioche. — Il attendait que je parle la première ?— Oui, bien sûr, mais maintenant, tu attends quoi ?— Ben… peut-être une punition ? Non ? C’est surréaliste. Caroline me demande de la punir pour avoir trompé son mari avec moi, sauf que je suis censé rentrer dans la fiction qui voudrait qu’elle n’ait rien vu à cause de ses yeux bandés, sauf qu’elle sait que je sais. Stop, c’est trop. — Tu veux dire la fessée, comme une petite fille qui a fait des bêtises ? Quelque chose comme ça ? Elle rougit, baisse les yeux, mais acquiesce. Je poursuis : — Tu es consciente que ça me donnera forcément envie de t’en faire plus ? Nouveau hochement de tête. — Consciente que j’aurais envie de te faire ce qu’il t’a fait ce soir-là, et même bien plus ? J’aurais sans doute même envie d’être tendre. Elle est d’accord pour tout, même pour ça, même que je me montre très tendre. Comme les yeux bandés lui avaient été nécessaires, maintenant la punition est une fiction qui va l’aider à braver ses propres interdits. On se met d’accord en chuchotant comme des comploteurs. Samedi après-midi, non pas demain, l’autre (une semaine de plus à attendre) le lieu, un hôtel à Marseille sur le Vieux Port, l’heure, elle m’appelle quand elle est en route et je lui dis le numéro de la chambre. Elle est soulagée d’avoir réussi à me parler, elle me le ...
    ... dit, je lui dis que je lui donnerai sa punition quand même, mais que maintenant là tout de suite j’ai envie de l’embrasser, elle me dit non, et elle a raison, on aurait ensuite trop envie de trouver des prétextes pour s’isoler. _______________________ La semaine suivante est très différente des précédentes, comme si un air de printemps flottait sur toute la ville. Je trouve toutes les femmes jolies, en ville, au travail, certaines m’envoient des sourires, je dois émettre des phéromones, comme quand on est amoureux. Patrice me regarde les doigts avec affectation à chaque fois que je le croise, il me demande si je n’ai pas d’engelures, je lui réponds qu’il est lourd, mais ça ne me fâche pas. Je croise Caroline, on reparle comme avant, des patients, de la météo, je suis presque heureux de cette attente. Nouvelle rupture avec ma copine, je lui ai dit qu’on arrêtait de se voir, elle est furieuse, mais je n’y peux rien, elle m’inonde de textos, menace de crever les yeux de la nana que je vois certainement si elle me « chope » avec elle. Caroline m’appelle : j’ai réservé une chambre à l’hôtel R… sur le Vieux Port, parking à deux minutes à pied, je lui donne le numéro, je me retiens de lui dire de faire vite. La vue par la fenêtre est magique, une partie du Vieux Port, les forts Saint-Jean et Saint-Nicolas. Il y a du mistral, une lumière crue inonde la grande chambre au lit king-size, le ciel est d’un bleu intense. Le rendez-vous à l’hôtel me plaît par son côté clandestin, secret ...
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