1. Ruisseau


    Datte: 18/08/2017, Catégories: BDSM / Fétichisme Mature, Voyeur / Exhib / Nudisme

    L’évolution chemine. On ne s'en aperçoit pas. Puis survientsubrepticement l’événement qui tel l’éclair dans la nuit enflamme etrévèle la plaine dans son moindre relief et accident. Ainsi n’avais-jepas vu que ma vie avait peu à peu basculé et que j'étais devenue uneautre personne. L'heure de l’affranchissement avait sonné. Jusqu'alorsle quotidien m'endormait. J'avais une confiance aveugle en l'amour. Lemariage et les enfants avaient un sens. Tout se parachèverait un jourdans une parfaite harmonie. Je tournerais heureuse les pages du belalbum de ma vie.Un jour j'eus la preuve que mon mari avait une double vie. Il s'étaitentiché d’une femme à son travail. Cela durait depuis dix ans. Je vins àcomprendre que ces longues absences et séjours à l'étranger sedéroulaient chez cette femme. Le plus dur est que nombre savaient et quej'étais comme souvent la dernière informée. Le coup fut brutal. Jedécouvris que l'amour propre et non l'amour pouvait blesser. Tel unevieille guimbarde on me signifiait mon transfert dans une casse. Jedécidais de ne pas m'en ouvrir à l'intéressé. Je n'ai jamais aimé lescris ni les scandales.Je ruminais et voulais cependant me venger. Je me gardais de m'épancherauprès de quelques amies. Celles-ci se furent sûrement secrètementréjouies de mon infortune. Vous voyez à quelle altitude je portaisl'amitié. Je dus me résoudre à un sévère examen de conscience. En uninstant je dus convenir de la fausseté de mon existence et de mesvaleurs et j'avais mis la main à tout ...
    ... cela. Le mari minable et timideavait sans doute voulu témoigner de son refus et de sa résistance à celaque par le moyen lâche de l’adultère. Le ciel me tombait sur la tête. Jefus KO un temps.Je dus pas moins me relever. Je suis battante et dure à la douleur. Jene pouvais me satisfaire de cet échec et de cette raclée d'autant que jefis une autre découverte non moins étonnante. Cet événement avait étérévélateur de ma propre évolution. Je ne pouvais plus me mentir. Jen'aimais plus depuis longtemps ce mari. De toute façon nous ne baisionsplus. J'avais remplacé cela par un surcroît de travail et deresponsabilité. Mes enfants, grands étudiants avaient fuit aussi ledomicile. A cinquante ans celui-ci se trouvait comme immense etinhospitalier.Surtout ce que j'avais caché à tous, j'avais une liaison il y a peu avecun chef de service depuis parti à la retraite. Cela s'était fait commepar hasard. Lors de son pot de départ et il était fort tard j'étaisdemeurée pour l'aider avec d'autres à ranger et nettoyer. Il était émuet avait fort picolé. Je l'étais non moins. Il était près de minuitj'étais encore à discourir dans son bureau. Au bord des larmes, ils'épanchait et venait à me raconter le désert de sa vie et l'effroiqu'il avait à se trouver entre quatre murs avec une femme qu'il n'aimaitplus. Il en vint à se confier sur moi.Il ne pouvait se résoudre de ne plus me voir au quotidien. Il avaittoujours adoré, ma mise, ma distinction et mes longues jambes. Plusd’une fois il avait voulu m'avouer ...
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