1. Sabbat de Noël


    Datte: 18/08/2017, Catégories: grp, campagne, fête, Oral pénétratio, Partouze / Groupe merveilleu,

    J’avais fini de manger tôt ce soir et j’étais partagé entre prendre un livre ou descendre en ville, voir un film et aller boire un coup après, quand dans la cour j’entends un bruit familier. Grand coup de frein, portière qui claque, chien qui gémit de plaisir. Bon Dieu, j’avais oublié ! Lili ! La porte d’entrée claque la tornade arrive. — Milou, t’as oublié ! On sort ce soir, je t’avais promis de te faire rencontrer Mirka, ma copine sorcière, c’est ce soir ! Bouge, mon grand, on y va !— Tu ne veux pas boire un petit coup, le temps que je me prépare ? Je sors la gnole que je fais à l’automne avec les fruits du verger et l’alambic du grand-père. 60° minimum. Lili adore ! Douche, rasoir, coup de peigne, vêtements propres et sobres, jean et pull, mon uniforme, comme dit Lili. Pompes de campagne, chaudes de préférence. La nuit est froide, il va geler, les étoiles scintillent. Une belle nuit claire. Lili m’avait dit la semaine dernière son projet de rencontrer sa copine Mirka, sorcière, chamane, druidesse, qui faisait soi-disant des miracles sur les bêtes et les gens. Connaissant Lili j’avais dit oui. Je suis d’un naturel curieux et tout m’intéresse, surtout les plans à Lili, explosifs souvent, décoiffants toujours! Sorcière, chamane, druidesse, autant de mots qui me faisaient venir des images de femmes échevelées sur leur balai, ou tapies dans d’infâmes taudis environnés de crapauds et autres chats noirs. Le cliché de base quoi. Deux trois verres après, Lili au volant, la voiture ...
    ... fonce dans la nuit. Les arbres dénudés font un dais de branches crochues comme des doigts tendus vers le ciel. Les quelques feuilles restantes sont comme autant de haillons oubliés par un spectre négligent. Après une heure de route, nous arrivons à un hameau perdu sur une lande. Je ne connais pas cet endroit, à cette heure-ci il paraît sinistre. Des voitures garées çà et là indiquent que nous ne sommes pas seuls. Derrière les bâtiments, une lueur dansante promet un feu. Un peu de chaleur sera bienvenue. Le vent qui était insensible en bas souffle ici à lentes bouffées glaciales. Lili prend mon bras et nous avançons. Les maisons semblent un peu à l’abandon. En tournant le coin d’un mur nous arrivons sur l’aire, terrain plat au centre de la cour. Un feu de belle taille éclaire le lieu. Une pile de bois assure que le combustible ne manquera pas. En face, des tables chargées de victuailles et de boissons disent la même chose : du combustible pour les humains. Nous sommes accueillis par une quinzaine de personnes à majorité féminine. Je connais quelques têtes, sans mettre vraiment un nom dessus. Les hommes, quatre pour l’instant, causent entre eux. Lili, à l’aise comme toujours, salue tout le monde, embrasse les hommes, les femmes, et annonce à la cantonade : — Voici Milou, mon ami très cher. C’est la première fois pour lui, je compte sur vous pour lui expliquer le sens de la fête de ce soir. Mais où est Mirka ? Une brunette, plutôt bien roulée, lui répond qu’elle n’est pas encore ...
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