1. Sabbat de Noël


    Datte: 18/08/2017, Catégories: grp, campagne, fête, Oral pénétratio, Partouze / Groupe merveilleu,

    ... à sac entoure ses hanches, à ses côtés pend une espèce de sabre ou de bâton décoré de rubans multicolores. Un clodo au carnaval ! Mirka, la chamane. Pas très grande, plutôt carrée de ce que je peux en voir. Elle est pieds nus, insensible au sol gelé. Derrière le masque, ses yeux brillants me regardent. — Il est nouveau celui-là, ce sera une bonne recrue, mettez-lui un masque, passez-lui le manteau blanc et, vous autres, préparez-vous ! Tout ça dit d’un ton de commandement. Ça s’affole autour de moi, les gens se mettent à courir vers la grange, en ressortent couverts de vêtements amples marqués de runes illisibles, munis de bâtons décorés, de rubans et autres bouts de ficelle. Tous masqués, qui en loup, qui en renard, qui en corbeau, une ménagerie sauvage et belle à la fois. Un renard me pose dans les mains un masque de chat sauvage, un ou une autre un grand manteau blanc. — Va t’habiller, me dit le masque de renard. Dans la grange, garde juste tes chaussures, sans lacets, rien qui serre le corps. T’inquiète pas, il fera pas froid. Je t’accompagne pour t’aider. Dans la grange, à peine éclairée par les reflets du feu, il fait plutôt bon. Des mains impatientes me retirent mes habits, je flotte un peu. Les mains me frôlent, mon caleçon disparaît, j’ai une demi-érection venue je ne sais d’où. Le vin ? J’ai l’air un peu con la bite à l’air, mais une bouche chaude vient confirmer mon érection. — Ça suffit, Marie, plus tard, dit une voix venue de la porte. Dehors un cercle se forme ...
    ... autour du feu. Mirka, reconnaissable à son costume, entame une mélopée lente en s’accompagnant de son tambour. Tous se balancent peu à peu comme du blé sous le vent, chaque coup de tambour les courbe, ils se redressent et recommencent. Dans le cercle je suis pris du même mouvement, tous nous ondulons. Le rythme s’accélère, un mouvement se fait et s’instaure une danse accompagnée de bourdonnements de voix. Je suis le cercle, je flotte un peu. Satané pinard. Le rythme s’accélère et stoppe soudain sur un coup de tambour. La sorcière jette une poignée de quelque chose dans le feu qui crépite en prenant une belle couleur bleutée. Elle se tourne vers nous et commence à psalmodier une litanie incompréhensible pour moi. Je saisis les mots de printemps, renouveau, lumière, mais je flotte nonchalamment sur mon petit nuage. Une voix que je reconnais comme celle de Lili me demande si ça va, serre ma main fugacement et me lâche. Mes jambes tremblent de plus en plus. Je tombe en tas. Quelqu’un me relève m’adosse à un sac ou autre chose. Ma tête est prise dans du coton. J’ai dû dormir ? Devant moi se déroule une sarabande, les vêtements ont disparus, des êtres masqués et nus se déplacent dans tous les sens en une ronde plus ou moins ronde, autour du feu qui a crû en hauteur, des flammes immenses éclairent la cour. Les corps léchés par les flammes se parent de couleurs dorées et rougeoyantes. La musique, fifres et tambours résonnent dans ce lieu clos. Mû par mes jambes qui ont retrouvé leur ...
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