Sabbat de Noël
Datte: 18/08/2017,
Catégories:
grp,
campagne,
fête,
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
merveilleu,
... là. « Il est trop tôt » rajoute-t-elle d’un air polisson. Les présentations se font autour d’un vin chaud. Que des prénoms, confidentialité probablement. Tous sont détendus, joyeux et boivent sec. Vêtus simplement, sobrement, sauf une grande bringue échevelée haillonnée plutôt que vêtue, accompagnée d’un petit homme habillé en trappeur, sauf la toque de castor remplacée par une casquette graisseuse ornée du logo d’un marchand de pétrole. Lili papillonne d’un groupe à l’autre, discutant avec tout le monde. Moi, un verre à la main, je suis devant le feu avec la petite brune, Marie, qui me regarde comme un chat devant une souris bien grasse. Ses yeux disent : « Je vais te croquer tout cru, toi ». Mes yeux lui répondent : « Quand tu veux et avec plaisir, surtout du plaisir ! ». Lili me frôle et me susurre : — C’est un bon coup, elle est chaude comme la braise ! Elle me mord l’oreille et repart. Marie qui a dû l’entendre se frotte de plus en plus contre ma hanche. Le vin chaud dans mon verre a une saveur de cannelle et d’autres choses. Marie me dit : — Le vin a bon goût ce soir, je ne sais ce que Mirka a mis dedans mais, si c’est comme la dernière fois, on va bien s’amuser. Sur ces paroles sibyllines, elle me plante un baiser sur la bouche et s’en va vers une grande femme nommée Jeanne que j’ai croisée une fois au village, qui semble une vieille fille raide et guindée. Je reste seul mon verre à la main, vidé, sans que je m’en aperçoive. Il a un furieux goût de revenez-y. J’y ...
... reviens. Autour de la table Bernard, un grand blond qui chasse le sanglier et que j’ai croisé dans les bois, à côté de chez moi, me dit : — La soirée va être chaude, si c’est la première fois, tu ne vas pas être déçu. Nous fêtons Yule, la fête de la lumière des temps anciens, les curés ont piqué cette date aux druides pour y mettre Noël, et nous remettons les choses en ordre. Mirka, la femme qui va venir, c’est une grande sorcière et chamane. Elle fait partie d’un des plus grands covents de France. C’est comme une religion pour moi, mais en plus intelligent et ouvert, m’explique-t-il, chacun est libre et responsable de sa vie et de ses relations avec le monde. Nous respectons la nature et tout ce qui vit, je suis apprenti druide du deuxième degré. « C’est quoi un degré ? », pensais-je. Je ne comprends rien à ce qu’il me raconte, juste que ce sacré pinard commence à me taper dessus et que j’en reprendrais bien encore un coup. Je me tourne vers Bernard pour lui en proposer. Mais à cet instant la foudre tombe sur le feu, un craquement violent secoue l’air, une nuée d’étincelles éclabousse les alentours, les flammes changent de couleur, prennent une teinte verte. Derrière le feu surgit une créature. Un tas de fringues bariolées l’emballe, des plumes, un masque de carnivore, chien, loup, ours, (un mélange des trois ?), lui couvre le chef. Des colliers de dents et de petits corps momifiés entourent son cou et tombent sur son plastron couvert de morceaux de miroir ? Une jupe façon toile ...