1. La bourgeoise BCBG


    Datte: 15/03/2019, Catégories: fh, fplusag, hotel, pénétratio, init,

    ... pied-support, le croisement et le décroisement des cuisses, le balancement lent d’une jambe avec le tic du mollet qui se contracte. Malgré mon œil exercé, je ne réussis pas à en voir beaucoup plus si ce n’est un bout minuscule de broderie noire à mi-cuisse, probablement le décor d’un bas ou d’un collant (sans que je puisse me déterminer pour l’un ou l’autre). Ce fut cependant suffisant pour me procurer une « émotion » que je recouvris bien vite de mon journal. Poursuivant mon examen, mon regard remonta sur des hanches pleines, larges mais sans bourrelets apparents, ces prétendues poignées d’amour qui sont souvent des concentrations de graisse et/ou de cellulite. Sa taille, décorée d’une ceinture de cuir, était fine et la ceinture reposait sans serrer sur les hanches. La jupe droite laissait voir un petit ventre plat. Aucune ligne de surépaisseur pour me permettre de « supposer » ce que cachait sa jupe… rien de rien, même en écarquillant les yeux. La veste du tailleur, décorée d’une broche discrète, recouvrait un chemisier gris, n’offrant aucune des transparences coquines escomptées. La coupe de la veste ne cachait pas cependant totalement les rondeurs d’une poitrine haut perchée et de volume raisonnable. Autour du cou un fin collier en or discret pour la décoration de l’ouverture du chemisier. Son visage, encadré de cheveux bruns mi-longs bouclant sur les épaules, était lisse sans la moindre ride visible, maquillé légèrement. Il ne laissait transparaître aucune émotion mais ...
    ... me laissait une sensation de froideur et de détermination. Les yeux noirs, bordés de cils longs, confirmaient l’impression donnée par le visage et restaient immobiles dans leur orbite. Une bouche charnue soulignée par un rouge à lèvres discret, un petit nez mutin, un petit menton rond, des joues rosies. Après dix minutes de ce face à face muet, seulement ponctué des crissements de nylon et de couinements de son fauteuil en skaï à chaque croisement ou décroisement de ses jambes, le tableau que m’offrait cette femme était figé. Mon regard avait effectué plusieurs balayages de haut en bas, de gauche à droite, sans réussir à entrevoir quoi que ce soit de plus, sans réussir à accrocher son regard toujours aussi triste, sans pouvoir briser cette indifférence affichée. Puis elle se leva pour partir, réajusta sa veste sur ses épaules et lissa sa jupe, s’empara de son sac resté sur le fauteuil et me tourna le dos sans un regard. Sa démarche lente était impériale. Sa veste courte laissait voir un balancement des hanches et un roulement des fesses sensuels… Je n’avais rien de spécial à faire, je décidai de la suivre, de suivre ce postérieur expressif, ces jambes gainées de nylon, de suivre ces cheveux noirs, de suivre l’odeur de son parfum, d’écouter plus longtemps le claquement de ses talons sur le sol de marbre. Et c’est ainsi que, durant environ une heure, nous avons déambulé dans le centre, elle en général devant et moi une vingtaine de mètres derrière, les yeux rivés sur ses fesses ...
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