1. Paris, puis Londres


    Datte: 17/03/2019, Catégories: fh, couple, hotel, Collègues / Travail amour, Oral pénétratio, fsodo,

    Résumé de l’épisode précédent : Huit ans auparavant, sur les pentes de Val Thorens, j’avais eu le coup de foudre pour Sandy, une Anglaise. C’était la femme de ma vie. J’étais jeune et con, je l’ai laissée partir. Tout l’après-midi, j’ai guetté les arrivées des clients de l’hôtel. Et puis, vers 21 heures, le miracle s’est produit. Je vis un couple descendre d’un taxi. Une grande fille blonde aux cheveux courts, très élégante, une petite veste sur le bras, un sac Hermès en bandoulière, un ensemble chemisier-jupe droite qui lui allait à merveille… Mon cœur cessa de battre. C’était ELLE. Les jambes en coton, je la vis s’approcher du comptoir accompagnée par Christopher, son mari. Elle était encore plus belle que dans mes souvenirs. La jeune étudiante aux cheveux longs avait fait place à une femme dans la splendeur de la trentaine. Je me suis précipité, mais son mari s’était déjà adressé à la réceptionniste. Elle me lança juste un regard appuyé, accompagné d’un clignement des yeux et d’un léger sourire pour me dire qu’elle m’avait reconnu. Me souvenant que Christopher était du genre jaloux, je m’abstins de toute initiative. Ils montèrent dans leur chambre. C’était à la fois merveilleux de l’avoir revue et horrible de ne pas pouvoir lui parler. Comment faire ? Heureusement, quelques minutes plus tard je la vis redescendre. Tout sourire. Elle se dirigea vers moi. — J’ai dit à Chris que j’allais visiter l’hôtel, m’expliqua-t-elle. On peut se parler ?— Suis-moi. Je l’ai conduite dans ...
    ... l’ascenseur, direction le sous-sol. Comme huit ans auparavant, je n’osais pas l’embrasser de peur de tout gâcher. Je me suis contenté de lui avouer : — Sandy, j’ai fait la bêtise de ma vie en te laissant partir. Tu ne peux pas savoir comme je suis heureux de te revoir. Quel hasard extraordinaire !— Ce n’est pas un hasard, gros bêta ! répondit-elle en riant, signe qu’elle n’avait rien perdu de sa joie de vivre.— Tu savais que je travaillais ici ?— Oui, depuis trois mois. En tapant ton nom sur Google ; il est apparu dans un article sur un commerce équitable en Afrique. Je t’ai même vu en photo.— Oui, c’était au Burkina il y a quatre ans, confirmai-je.— Je t’admire. J’ai un mari qui est à mille lieues de faire des trucs pareils. Arrivés au sous-sol, je l’ai poussée dans un local de service où nous ne risquions pas d’être dérangés. — Pourquoi ne m’as-tu pas contacté de suite ? m’étonnai-je.— Parce qu’avant, j’ai fait faire une enquête. Je voulais savoir si tu étais marié, si tu avais des enfants. Si oui, je n’aurais pas réservé dans cet hôtel.— Comme tu vois, je suis encore célibataire. Et toi, tu as des enfants ?— Non ; j’ai toujours dit à Chris : plus tard, on a le temps. Devine pourquoi. Mon cœur s’est mis à battre la chamade en pressentant ce qu’elle allait me dire. — Je ne sais pas.— Parce qu’en huit ans, je n’ai jamais réussi à t’oublier. Plus rien ne me retenait. Je l’ai prise dans mes bras. Elle a noué les siens autour de mon cou. J’ai écrasé ma bouche sur la sienne. Elle ...
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