Paris, puis Londres
Datte: 17/03/2019,
Catégories:
fh,
couple,
hotel,
Collègues / Travail
amour,
Oral
pénétratio,
fsodo,
... l’ai attirée sur mes genoux pour la câliner et lui dire des mots d’amour. — J’espérais secrètement que tu allais oser me faire ça, m’avoua-t-elle dans le creux de l’oreille.— À Val Thorens, j’ai manqué le coche.— Tu as fini par le comprendre ? s’esclaffa-t-elle.— Oui ; mais trop tard.— Pas grave ! Huit ans plus tard, tu restes le premier, mon amour.— C’est vrai ? Si je l’avais su, j’aurais été moins brutal, m’excusai-je.— Tu as été parfait. On recommencera. Maintenant, il faut que je file, Chris doit m’attendre.— Tu n’as pas fini ton histoire. Je ne sais toujours pas ce que tu veux de moi.— Tu n’as pas deviné ?— Non.— Je ne peux pas continuer à vivre comme une nonne. Je voudrais que tu deviennes mon amant. Je suis resté muet de surprise. Curieusement, cette idée ne m’avait jamais effleuré. Comment, habitant et travaillant à Paris, être l’amant d’une femme qui habite Londres ? Une femme, en plus, surveillée de près par un mari jaloux ? — Je me déplace pas mal pour mon travail, continua-t-elle. Je suis journaliste free-lance dans un magazine féminin. On pourrait se voir une ou deux fois par mois sans que Chris se doute de rien. Ici, à Londres ou ailleurs.— Mais c’est horrible, ce que tu me proposes ! m’exclamai-je. Je veux vivre avec toi, pas devenir ton amant occasionnel. C’est retourner le fer dans la plaie !— Comment veux-tu que je quitte mon mari ? Je n’ai rien à lui reprocher, à part son manque de libido. Il est gentil, il est généreux ; il m’offre tout ce que je ...
... désire… et puis je l’aime. Je l’aime depuis que je suis toute petite.— Mais tu n’es pas heureuse, répliquai-je.— Je manque juste d’affection et de tendresse.— En résumé, tu as juste besoin de te faire baiser et tu as pensé à moi.— Mais non ! hurla-t-elle. Je t’aime aussi. Je vous aime tous les deux! C’est le drame de ma vie. Il y eut un moment de silence que je finis par rompre. — Sandy, je refuse de devenir ton amant.— Tu refuses ? s’écria-t-elle, incrédule.— Mets-toi à ma place. Comment veux-tu que je vive en ne te voyant qu’une ou deux fois par mois dans une chambre d’hôtel ? Je veux une vie normale, une femme présente, une femme qui dormira dans mes bras toutes les nuits, une femme que je m’efforcerai de rendre heureuse tous les jours que Dieu fait, une femme avec qui j’aurai des enfants… Il y eut un silence. — …qui te ressemblent, ajoutai-je tristement, car en disant ça je ne pensais qu’à toi.— J’avais compris, me répondit-elle. Un nouveau silence pesant s’installa. — Excuse-moi, reprit-elle au bout d’un moment. Tu as raison : je suis une égoïste. En aucun cas je ne veux gâcher ta vie, t’empêcher de rencontrer quelqu’un. Je vais m’en aller. Où est ma petite culotte ?— L’élastique est cassé, répondis-je, la gorge nouée en ramassant le minuscule triangle de dentelle.— Mais qu’est-ce que je vais mettre ? s’affola-t-elle. Ma robe est très courte…— Comme ça, dans le train, tu auras juste à écarter les jambes pour allumer un bel étalon, jetai-je méchamment. Elle me lança un regard ...