Paris, puis Londres
Datte: 17/03/2019,
Catégories:
fh,
couple,
hotel,
Collègues / Travail
amour,
Oral
pénétratio,
fsodo,
... noir. — Tu n’as vraiment rien compris, répliqua-t-elle, furieuse. Si je voulais uniquement me faire baiser, j’aurais un amant depuis longtemps. Ce ne sont pas les candidats qui manquent.— Pardonne-moi, m’excusai-je aussitôt. Je suis désespéré de te voir partir. Je ne pensais pas une seconde ce que je disais. Tu ne veux vraiment pas quitter ton mari pour vivre avec moi ?— Tu me demandes l’impossible. Comme de sauter d’un avion sans savoir si j’ai un parachute. On se connaît si peu !— Laisse-moi au moins ton téléphone, cette fois, suppliai-je.— J’ai le tien ; cela suffit. Oublie-moi. Trouve-toi une femme qui te rende heureux. Elle se leva, récupéra son sac à main, passa la porte, appela l’ascenseur. Je la pris dans mes bras pour un dernier baiser. Son corps se lova contre le mien puis se déroba, me laissant effondré. Quelques minutes plus tard, je me traitais une fois de plus de con. En mettant la barre trop haut, je l’avais laissée partir une seconde fois. Passer des heures dans le train puis l’attendre dans une chambre d’hôtel pour la voir et lui faire l’amour ne serait-ce qu’une fois par mois valait mieux que rien du tout. Et puis, à la longue, qui sait si elle n’aurait pas quitté son mari ? Ma vie sans elle était gâchée d’avance. Comment lui dire que je changeais d’avis ? Que j’acceptais tout ? Me raccrochant à l’espoir que l’hôtel ait son adresse, j’ai entamé une bouteille de whisky pour ne plus penser à rien. Le lendemain, j’avais un pivert qui m’attaquait le cerveau ; ...
... je n’ai émergé de mon lit qu’en fin de matinée. Un SMS m’attendait : « Me seras-tu fidèle ? ». Je l’ai relu, incrédule. Cela voulait-il dire qu’elle changeait d’avis, qu’elle était prête à quitter son mari ? Le cœur battant, je rappelai le numéro affiché. Elle ne décrocha pas, mais je reçus un second SMS quelques secondes plus tard : « Peux pas expliquer tel. Viens Londres. RDV ce soir arrivée Eurostar. 18h. » LONDRES Elle m’attendait au bout du quai. Quand elle me vit, elle courut à ma rencontre et se jeta dans mes bras. Enlacés, nos lèvres soudées, nous étions seuls au monde. — Je t’aime. Si tu savais comme je t’aime… me dit-elle.— Sandy, qu’est-il arrivé ? Ton mari s’est douté de quelque chose ? Vous vous êtes disputés ?— Tu ne devineras jamais. Viens, on va prendre un taxi.— Ou va-t-on ?— Chez moi, bien sûr. Je n’y comprenais plus rien. — Alors ? questionnai-je une fois en route.— Hier soir, dans le train qui nous ramenait à Londres, je n’ai cessé de pleurer. Je ne pouvais bien sûr rien lui dire. Il n’est pas stupide : il a compris que j’avais un chagrin d’amour. Arrivés chez nous, il m’a pressée de questions ; je me suis effondrée et je lui ai tout raconté.— Il devait être fou furieux.— Pas du tout. Il m’a prise dans ses bras et répondu que tout était de sa faute, et qu’il avait lui aussi des choses à m’avouer.— Je m’en doutais… Il a une maîtresse, et c’est pour ça que tu me demandes si moi, je serai fidèle. C’est ça ?— Presque.— Comment ça, « presque » ?— Il me trompe ...