La scène (1)
Datte: 21/03/2019,
Catégories:
Divers,
... installée, le dos sur la surface plane, mes mains et mes poignets ont été tirés chacun vers un coin. J’ai entendu des bruits de chaînes. Après ceux-ci, plus moyen de bouger bras et jambes. La seule sensation c’est qu’une lampe violente venait de s’allumer au-dessus de mon corps, j’en ressentais la chaleur. — Merde, c’est vrai que pour un peu je te croirais. Tu sais bien raconter les histoires. J’arriverais à imaginer la scène. Tu es douée pour le mensonge, et dire que je vis avec toi depuis… — Cinq ans, et puis alors ? Parce que tu penses encore que je te dis des blagues ? J’étais bien sur cet autel, à la merci de je ne sais quoi, je ne sais qui. J’ai entendu du bruit et plus je tentais de deviner moins j’y parvenais. C’est quand j’ai senti de l’air frais sur moi que j’ai su qu’un ventilateur ou quelque truc de ce genre me soufflait sur la peau. — Je peux poser une main sur vous ? Vous caresser ? Juste pour vous être agréable et pour que notre photographe puisse travailler. — Je ne savais pas Léo, qui me parlait, mais la voix de cet homme ressemblait à la tienne et j’ai imaginé un moment que c’était toi. Alors j’ai dit « oui ». Tu ne peux pas savoir comme soudain c’était doux, comme j’ai aimé cela. La main est tout d’abord venue sur mes tempes, massant doucement, comme toi tu le fais quand j’ai des maux de tête. Puis rapidement, une seconde paluche et venue, de l’autre côté. Toutes les deux m’ont savamment câliné. J’en étais presque endormie. — C’est bien ce que je dis ! Tu ...
... es quand même douée pour dire des conneries. — Ça suffit ! Tu crois que tu es le seul à faire des trucs qui me font du bien ? Les mains, de mes tempes sont parties sur mes oreilles et tu sais combien je suis sensible de ces endroits. Je respirais de plus en plus fort. Celui qui me caressait savait y faire. Petit à petit, malgré mes appréhensions, il a su réveiller mon corps. Je me suis mise à mouiller, mais vraiment m’humidifier, sans doute comme jamais cela ne m’est arrivé. — Sympa pour ma pomme Jeannette. — Boucle là une bonne fois pour toutes ! Tu veux savoir ? Eh bien ! Tu vas être servi. Je suis encore dans ces jeux de mains, ces doigts qui filaient partout me massant, me malaxant le visage, et plus ils s’aventuraient sur ma peau, plus j’avais envie qu’ils partent vers d’autres horizons. De mon cou, leur chaleur s’est rependue partout, et lorsqu’ils sont arrivés sur mes seins, sans doute que l’homme qui me tripotait se trouvait penché sur moi. Alors qu’il me pinçait délicieusement les tétons, une partie de lui frôlait mes joues. — Tu es folle, complètement folle, ma pauvre ! — Je pense que c’est toi qui le deviens, à commencer de t’imaginer que ta femme, ta chose, pouvait un jour avoir d’autres désirs que tes positions habituelles. Tu ne peux pas comprendre sans doute que le fait de tirer sur les fraises de mes seins puisse m’exciter autant. Depuis quand ne les as-tu même pas touchés ? Tu serais bien incapable de t’en souvenir tant ça remonte à loin. Hein ! Le petit coup ...