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retour de vacances (1)
Datte: 19/08/2017, Catégories: Divers,
... aux toilettes, ou alors il est baissé derrière un des linéaires. Je change d’angle de vue pour essayer de le découvrir en apportant mon gobelet encore à moitié plein dans la poubelle, mais je ne le découvre pas. Il n’est pas dans les rayons, du reste, cela ferait trop longtemps. Philippe me propose d’y aller, je lui dis qu’il peut finir son café, qu’on est bien, là, à prendre l’air. bkbrrwa Cà me donne suffisamment de répit pour espérer le voir sortir des toilettes, mais toujours rien quand Philippe finit son café. J’ai perdu tout espoir, et me demande quelle chimère est en train de me traverser l’esprit. On redescend le parking vers la voiture, tout au bout, et nous ne parlons pas plus qu’à l’aller. Mais je ne suis plus la même. J’ai vécu un instant d’enchantement, seule, et les séquelles me poursuivent, à travers un étrange sentiment de légèreté et d’irréalité. Une impression persistante. Avec Philippe, je pense que nous avons une relation qu’on pourrait qualifier d’équilibrée. Je le laisse tenir les rennes et m’émerveille volontiers comme une petite fille de ce qu’il me fait découvrir, flattant son ego de mâle tout en étant sincère. Mais parfois, lorsque la force l’abandonne, je sais aussi me montrer maternelle avec lui et lui offrir un sein protecteur contre lequel il se love. C’est fragile, ces hommes, sous leur carapace de brute. Et puis, il y a ces moments où je suis sa putain. La rencontre de deux archétypes. Je me souviens d’une fois, il avait été grognon, ...
... durablement ; pénible comme il peut l’être parfois. Cà avait duré plusieurs jours, et je lui avais refusé mes faveurs lorsqu’il y avait prétendu. Et puis, un matin, il était déjà parti que je sortais à peine de la douche, un petit mot, une petite bague et une fleur. Il regrettait son attitude, il s’excusait. Je pars après lui le matin, mais je suis souvent de retour avant lui le soir : vous connaissez ce type d’hommes qui n’arrivent pas à quitter le bureau et justifient leur présence là bas par la concurrence acharnée entre collègues pour les meilleurs postes. Alors, le soir, et j’en avais très envie, j’ai pris l’initiative d’une robe courte, et je l’ai attendu, à quatre pattes sur le canapé, la robe relevée sur les fesses, sans culotte, le sexe indécemment offert à son bon vouloir, pour peu qu’il daigne s’en occuper. Je n’ai pas trop de craintes à ce sujet là avec lui. Je l’ai bien attendu une heure dans cette position, et l’envie me prenait de me satisfaire moi-même en l’attendant, tellement les pensées folles qui me traversaient l’esprit m’excitaient. J’étais sa pute, il pouvait faire de moi ce que bon lui semblait, et j’aimais cette idée là, à cet instant là. Et dans ces cas là, il ne me déçoit pas, sait dévoiler un pan de sa personnalité généralement caché, se révèle mystérieux et inquiétant, sait me contenter par son attitude inhabituellement vicieuse. J’éprouvais un trouble assez proche, une nécessité impérieuse d’être l’objet d’un homme, qu’il ait envie de moi et se serve de ...