Le nouveau chef
Datte: 27/03/2019,
Catégories:
f,
fh,
Collègues / Travail
hotel,
amour,
cérébral,
conte,
... envie de lui sauter dessus. Il faut que je me calme, que je chasse de ma tête toute pensée en rapport avec cet homme. Le temps des slows arrive. Le frère de Sylvie me fait danser le premier. Au second, je m’apprête à aller m’asseoir lorsque je vois arriver, droit sur moi, Roland. Je me retrouve dans ses bras sans avoir eu l’occasion de refuser ni d’accepter cette danse. Je perds pied. J’ai envie de l’embrasser, de me serrer contre lui. Mon cœur bat plus vite qu’il ne devrait. Il me parle au creux de l’oreille, je frissonne. Nos têtes sont proches, trop proche. Je ne vais pas me contrôler longtemps. Je n’en ai pas envie. Je veux que mes lèvres s’emparent des siennes. Son parfum m’enivre. Je m’abandonne dans ses bras. Je me laisse aller. Il me serre un peu plus. Il ne cherche pas à profiter de la situation. Je suis déçue. La série de slow terminée, il me bise la joue en me remerciant. Je vais prendre l’air. Ce type a le don de me mettre dans tous mes états. Mon corps tout entier réclame le sien, il faut que je me calme. L’air frais de la nuit refroidit à peine mes ardeurs. Je marche un peu. Alors que je reviens vers la salle, j’aperçois Roland. Il vient vers moi. — Ça va ? Besoin de prendre l’air ? me demande-t-il— Oui, il fait chaud dans la salle. Nous regagnons la salle dans le silence. La soirée se déroule entre danse et discussion. Le bal se termine, mon partenaire me propose de rentrer. Le trajet de retour se fait dans le silence. Arrivés devant chez moi, Roland me propose ...
... de me raccompagner jusqu’à ma porte. J’accepte. J’ouvre ma porte, il entre. Je le regarde. Mon regard est plein d’envie. Il me prend dans ses bras, nos bouches se rejoignent. Le baiser est passionné. J’ai tellement rêvé ce moment. Nos langues jouent ensemble, nos cœurs battent à l’unisson. Il me soulève, me pose sur le canapé. Ses mains vont à la rencontre de mon corps. Corps qui n’aspire qu’à ses caresses. Je m’abandonne. Lorsque sa bouche cherche à entrer dans mon décolleté, je gémis. Ses dents mordillent mes tétons. Je veux plus. Je veux que nous ne fassions qu’un. Mes mains se faufilent sous sa chemise, son corps chaud me fait perdre la raison. Je cherche à déboutonner sa chemise lorsque je sens sa main se promener entre mes jambes. Lorsque celle-ci se pose sur mon intimité, un long soupir s’échappe de ma bouche. Il s’arrête, me regarde, m’embrasse de nouveau. Ses doigts agacent mon petit bouton. Mes baisers étouffent mes gémissements. Mon corps trahit l’envie que j’ai de lui. Un coup de sonnette à ma porte nous ramène à la réalité. Qui peut bien venir à 3 heures du matin chez moi. Surpris tout les deux, la magie du moment s’arrête. — Tu attends quelqu’un ?— Non ! Je remets de l’ordre dans ma tenue et vais ouvrir. Mon voisin est là, face à moi : — Excusez-moi est-ce que la voiture qui est garée devant la porte du garage est à vous ? Pensant certainement ne pas rester chez moi, Roland s’est garé devant la porte du garage de l’immeuble. — Oui, excusez-nous, on va l’enlever ...