1. Le nouveau chef


    Datte: 27/03/2019, Catégories: f, fh, Collègues / Travail hotel, amour, cérébral, conte,

    ... tout de suite. Je regarde Roland. Est-il aussi désespéré que moi de devoir cesser ce que nous faisions Je ne sais pas. Sur le pas de la porte, il me dit : — Désolé Jenny, je vais devoir y aller. Il pose ses lèvres sur les miennes et s’en va. Il se retourne m’implorant du regard, espérant certainement que je lui demande de remonter mais tellement sous le choc du moment que nous venons de passer, je ne dis rien, pensant bêtement qu’il n’a pas besoin de mon accord pour revenir. Au bout d’un quart d’heure, je comprends qu’il est parti et qu’il ne remontera pas. Un SMS me confirme ma stupidité. — Je ne sais pas si tu voulais que je remonte, dans le doute, je suis parti. Bonne nuit. Je t’embrasse. Quelle idiote ! Je réponds : — Je pensais que tu remonterais ! Bonne nuit. Me maudissant, je file sous la douche. Je me glisse ensuite dans mon lit et pense au bonheur trop court que Roland m’a donné. À la pensée de sa main jouant de mon intimité, ma cyprine s’échappe. Mes doigts s’en emparent et en frictionnent mes petits lèvres. Ma cyprine coule de plus en plus. L’envie provoquée par Roland, ajoutée à la pensée de ce qu’il aurait pu me faire, décuple mon désir. Mes doigts entrent en moi et s’agitent. Ils n’ont pas besoin de beaucoup de temps pour provoquer un orgasme plus puissant que d’habitude lorsque je me masturbe. Je m’endors avec tristesse malgré tout et avec le remord de ne pas avoir été plus loin avec mon chef. Lorsque je me réveille tard dans la matinée, mes pensées sont ...
    ... confuses. Regrets, contrariété d’une nuit d’amour ratée, mélangés à un sentiment plus raisonnable que c’est peut être mieux ainsi, me tirent du lit. Une fois mon café avalé, je suis persuadée que si j’avais couché avec Roland, cela aurait été compliqué au bureau, je m’en convaincs plus que je ne suis convaincue. Je traîne toute la journée sur mon canapé. J’essaye de ne pas songer à mon supérieur. Je n’ai aucune de ces nouvelles. À la fin de la journée, je me dis qu’il a certainement des regrets de m’avoir embrassée, caressée puisqu’il ne m’envoie pas le moindre signe de vie. En même temps, je fais la morte aussi. Le lendemain matin, j’appréhende de le voir dans le bus. Comment me comporter ? C’est de très mauvaise humeur que je pars à l’arrêt de bus. Malgré toutes mes bonnes résolutions, je suis vexée de ne pas avoir eu de ses nouvelles. Je monte dans le bus, le parfum que je sens derrière moi, je le reconnaîtrais entre mille odeurs. Je me retourne. — Bonjour ma belle !— Bonjour, ça va ?— Je pensais avoir de tes nouvelles hier ? Aurais-tu dormi toute la journée ?— Une bonne partie, oui, mais n’ayant pas de tes nouvelles, je n’ai pas voulu t’imposer les miennes.— Dommage, je serais venu à pied cette fois-ci. Que voulait-il dire ? Tout ce que je comprenais c’est que j’avais raté une occasion de passer de la masturbation au réel. Ce genre de pensée me met un peu plus de mauvaise humeur. Je descends du bus très fâchée après moi-même. Je me défoule toute la journée en bossant comme une ...
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