1. CANTON, 1949


    Datte: 27/03/2019, Catégories: fh, couleurs, asie, humilié(e), chantage, Voyeur / Exhib / Nudisme init, fsoumisah,

    ... Yolande la serrait fort et guidait ses premiers pas. La musique fondit dans son corps. L’obscurité était si lourde ! Le corps de Yolande balançait tout près du sien. Elle sentait qu’elle était nue aussi dans sa robe et à chaque demi-volte, elle sentait la pointe des seins de Yolande qui frottaient les siens. C’était crissant et dur. Pour faire cesser cela, Muriel se colla à Yolande. Elle reçut l’empreinte de ce corps aussitôt son image : celle de la nudité totale de Yolande, un corps nerveux et fin, élancé et dur. Elle devinait dans les mêmes instants que Yolande recevait alors le sien tout entier et nu une nouvelle fois, captif et captivé. Il lui sembla alors que ce corps s’emplissait d’une détresse poignante mais attendue et Yolande vint mêler, comme en tombant, ses cuisses aux siennes et les y laissa avec un naturel que la musique semblait guider. Elle n’eut pas le temps d’être émue davantage. Les Jaunes étaient partis, leurs deux hommes silencieux et graves : elles revinrent vers les sièges. On décida de quitter ce night-club et de poursuivre plus loin. — Ils n’ont rien trouvé, constata Muriel. Yolande semblait étrangère à l’agitation des hommes. — Ne craignez rien, tout advient toujours, dit-elle avec lassitude. Les deux hommes montèrent devant. C’est Robert qui conduisait. Muriel voyait tout près sa nuque et, dans le rétroviseur son front, ses sourcils, ses yeux. Yolande avait posé sa tête contre son épaule. « Robert ! » lança-t-elle silencieusement au fond ...
    ... d’elle-même tandis que le désarroi l’étreignait car Yolande lui caressait la gorge. Jamais Muriel n’avait imaginé qu’en un de ses jours, vers le soir de sa vie, où elle se retournerait sur son existence, il y aurait les souvenirs de minutes telles que celles qui étaient en train d’advenir : la main d’une femme glissant dans son décolleté, tardant sur la peau encore si près de l’os, là où la chair va bientôt se soulever, s’enfler, lourde et ronde… Muriel réalisa qu’elle savait depuis le premier jour que ce voyage devait tout changer, et d’abord l’idée qu’elle aurait à tout jamais d’elle-même et elle se convertit très vite à cette idée avec la même malléabilité naturelle que son sein sous la paume de Yolande. Ses bretelles étaient dégagées de ses épaules, sa tête tomba en arrière sur le dossier. Yolande caressait son cou long et dur comme un sexe d’homme. Sa robe glissait jusqu’à son ventre. La légèreté de l’air dans la pénombre ronronnante du véhicule l’engourdissait. Elle attendait maintenant, avec la curiosité de ce qu’elle allait éprouver, que cette main qui la lissait toute entière s’arrête à son sexe. Yolande avait commencé avec une tendresse qui avait amolli Muriel à un point qui l’accablait et cependant ne l’étonnait pas. Mais soudain elle semblait accomplir un examen attentif dans ses chairs largement dégagées et pantelantes. D’un seul coup deux doigts lui arrachèrent un plaisir d’une douleur atroce et désirable. Les doigts se retirèrent. D’un sursaut sans pudeur, Muriel les ...
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