Henriette
Datte: 30/03/2019,
Catégories:
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... décortiquées, désassemblées, triées. Roberta me demande de jouer au mari, de faire l’amour avec Henriette. En professionnelle avisée, elle observe. Devant mes réticences, elle explique : elle est psychiatre, son travail consiste justement à traiter des cas de violences conjugales. Elle a ici l’occasion, hors cadre professionnel, de tester ses propres théories. Roberta conseille ensuite à Henriette, à chaque instant, de se faire une image positive d’elle-même, de regarder l’autre en se considérant comme la personne la plus importante, digne de respect. Elle lui démontre comment son regard est soumis et peu assuré, l’éduque à changer. De longues séances de caresses et de connaissances de son propre corps, faites par Roberta ou par moi-même, sont utilisées pour redonner confiance à Henriette. Je suis pris au jeu de ce travail sur la personnalité et admire notre psy dans son oeuvre. Henriette se transforme, c’est indéniable. Le vendredi soir suivant, Roberta nous demande de surveiller la venue de Jean-Marcel, nous disant qu’elle va lui parler. Sachant qu’il est rentré chez lui, Roberta, devant nos yeux incrédules, se déshabille. Nue et resplendissante de beauté, elle sort sur le palier, sonne chez le mari d’Henriette. Quelques palabres sur le seuil, puis il la laisse entrer. Après deux jours, Roberta revient, elle nous explique le travail qu’elle a accompli sur Jean-Marcel, sa première réaction de méfiance, son acceptation des conditions. Il a joué le jeu et suivi ses conseils : ...
... être, en premier lieu, conscient de sa violence, reconnaître en quels gestes elle se trouve, quels regards son dénigrants. Pendant qu’il lui faisait l’amour, Roberta l’a arrêté dans certains gestes, lui a démontré la brutalité de certains comportements. Elle va lui apprendre, dans les quinze jours qui viennent, le sens de la caresse, une reconnaissance de son propre corps, une acceptation de la féminité dans l’homme. Tous les soirs Roberta vient chez moi, me donne quelques directives pour la thérapie d’Henriette, se déshabille et court chez Jean-Marcel pour continuer son travail en profondeur, c’est le cas de le dire. La situation est malgré tout un peu irréelle, mais deux semaines sont vites passées. Roberta me demande de photographier, pour étayer son dossier, les retrouvailles de nos deux tourtereaux qui se présentent, nus, l’un à l’autre, sur la porte de leur appartement. Je les suis dans leurs ébats. Ils sont heureux de se retrouver et d’avoir été capables de se transformer. J’observe, tel un professionnel : le regard du mari est changé, plus respectueux, plus doux aussi, tandis qu’Henriette, elle, est consciente de sa beauté, de ses qualités, de son ascendant sur Jean-Marcel. Le temps des caresses dure longtemps, incontestablement ils sont en train de découvrir la signification du frôlement de deux peaux. Henriette s’attarde aux épaules de son homme, à son torse, caresse les espaces, entre les doigts, entre les lèvres de sa bouche, sous les aisselles, entre les doigts ...