1. LULU 4


    Datte: 01/04/2019, Catégories: Dans la zone rouge,

    ... fois que j’aurais son affaire en bouche, forcément la mémoire me reviendrait. Je fus appelée par deux filles. Ma tâche terminée, je regardais depuis les coulisses ces filles qui excitaient le public d’hommes de la salle. Moi aussi, j’étais émue par leurs démonstrations érotiques, par leurs poses provocantes, par l‘audace de leurs grands écarts et l‘exposition quasi nue de leur intimité au hasard d‘un mouvement ingénu en apparence, mais bien calculé. Je m’imaginais à leur place. Oserais-je ? - Alors, on rêve ? Me demanda la voix mielleuse de Richard. Ça te tente ? Prends patience, regarde bien et tire le meilleur parti de chaque numéro. À propos, ton retour s’est bien passé hier, Ben t’a bien ramenée chez toi ? Il a été correct avec toi. Sinon, je le ficherais à la porte ? Je n’ai pas voulu cafarder. Et si les choses s’étaient passées comme Ben venait de le dire, je n’avais pas à me vanter de ma conduite, donc encore moins à me plaindre d’avoir fait l’amour avec cette espèce de taureau. Je ne t’en avais rien dit, je ne dis rien à Richard. Depuis, j’ai appris que le patron était au courant de tout et avait participé à la fête charnelle. Il avait pris Ben et moi en photo. Par ses questions, il me testait, s’assurait que j’étais réduite au silence par mon acceptation passive. Je n’irais me vanter de mes excès ni chez Simone, ni chez toi. La photo prouverait s’il en était besoin que je ne me débattais pas, que j’étais la corruptrice consentante, une sacrée jouisseuse. Et Ben me ...
    ... ramena à la maison. Il insista pour me faire retrouver la mémoire. Je cédai, car je voulais essayer de me souvenir. Il déballa son attirail fascinant. Une chose était certaine, ce membre de taureau, je l’avais vu et je l’avais senti passer. C’était bien le manche qui grouillait dans mon ventre la nuit précédente, l’outil qui m’avait endolori les chairs avant de me faire connaître un orgasme fou. J’avais, sous les yeux, l’énorme prune qu’il venait de dégager du prépuce mobile. Une main solide, d’un geste résolu, poussa ma tête vers le monstre. D’instinct, mes lèvres se mirent en cercle et la pointe de velours buta sur l’arrondi. Il m’ordonna d’ouvrir davantage le bec, de mouiller son nœud avec ma langue, voulut que je crache sur l’extrémité. Et il revint à la charge. Mes mâchoires forcées, il réussit à introduire tout le gland dans un bain de salive. De souvenir précis d’une précédente pipe, point de trace. Mais j’étais en train de m’en fabriquer un. Je dus, sur ordre, saisir le cylindre resté hors les murs, y appliquer mes deux mains pour réussir à entourer la hampe raide et les mettre en mouvement continu entre mes lèvres et les bourses velues. Dans ma bouche, la tête de pont grossissait encore entre mes mâchoires distendues et je devais, de la langue, célébrer le frein et le méat du bout de la prune sensible. Ma langue tournait autour de cette chair étrangère, ralentie par une poussée en direction de ma gorge. C’était chaud, envahissant, étouffant et bon à la fois. Ben se mit ...