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Clichés du fétichiste
Datte: 01/04/2019, Catégories: Voyeur / Exhib / Nudisme Anal Humour,
... rares fois entraîné unecollègue au restaurant pour ensuite la sauter à l'hôtel. Je n'avaisjamais renié cette rumeur. D'autres mâles en usaient ainsi et de pouvoirêtre rangé avec eux, me flattait. A présent elle osait s'inscrire en unpareil processus. Elle sollicitait que je l'invitas avec lesconséquences que cela comportait. J'en fus plus que surpris.Flairant un piège j'étais résolu à me garder de l'étape coucherie. Jepouvais m'en tenir en un premier temps au déjeuner et observer. J'étaisdéjà trop heureux de cela. La belle m'avait concédé beaucoup. Je n'endevinais pas moins qu’elle avait un plan et une idée derrière la tête.Ce jour-là nous prîmes trois heures. Je choisis à dessein le meilleurdes restaurants. Elle en valait la peine. J'étais le plus heureux deshommes. J'eus du mal à cacher mon contentement. J'étais au propre ému.Je ne lui cachais pas mon étonnement qu'elle voulut sacrifier quelquesheures avec un type comme moi.Elle joua ce jour-là la comédie à la perfection. Elle se fit chatte etdouce. Elle inventa un conte qu'on lui avait rapporté un jour de mespropos fort désobligeants à son égard. Elle en avait conçu de la haine.Je vous avouerais que sur le moment, je la crus. Cela paraissait fortvraisemblable. Il est vrai qu'une partie subjuguée de moi ne demandaitqu'à la croire. Dans la voiture cela avait commencé. L'intérieur étaitsaturé de son parfum. Mon œil courrait souvent de la route à ses cuissesdont je pouvais goûter à un point la texture au travers du bas. ...
... Jebandais irrépressiblement.Un homme plus téméraire y eût posé la main. Peut-être se fut-ellelaissée faire. J’avais peur cependant de tout compromettre. Le beloiseau se fut sur le champ envolé. Orphée perdant pour la énième foisEurydice. Je lâchais mes mots pour passer en homme d'esprit. Je negagnais qu'à bafouiller. Je compris que je devais être plus simple,humble et moi-même. La modestie est plus payante en ces occasions. Ellesourit comme pour m'en tenir gré. Elle me dit avec pudeur qu’elle mesavait timide et que j'étais différent des autres hommes. Elle s'envoulait de m'avoir méprisé.Elle ne m'avait jamais habitué à tant de bienveillance et une tellemusique. Je me faisais l'effet d'un affamé qu'on oblige à manger en tropgrande proportion et qui risque d'en mourir car c'était trop en uneseule fois. Je lâchais enfin l'aveu : « J'attendais ce moment depuislongtemps » auquel elle répondit : »Je sais. » Nos échanges furentponctués de longs silences. Je baisais les yeux et elle souriait. Tel unchef d'orchestre économe de gestes elle assurait que la musique simpleet divine émanât de toutes les parties. Je me laissais emporter par sasûre main. L'éternité me touchait.Il était inconcevable que j'évoquas de loin ou de près un passage àl'hôtel. Ce fut-elle coquinement qui y fit allusion. « Savez-vous larumeur qu'on vous attribue de l'habitude d’emmener vos conquêtes àl'hôtel. » Elle disait cela en un rire désarmant. Elle me signifiaitqu'elle n'en croyait rien me sachant si timide. En fait ...