1. Les émois de Valériane - 1/3


    Datte: 22/06/2017, Catégories: hplusag, hotel, voiture, autostop, intermast, Oral init,

    ... commande. Dès que celui-ci se trouve en face de nous, mon infernal compagnon l’interroge : — Je viens de faire à mademoiselle compliment de son buste, mais elle le trouve trop menu. En toute franchise, comment le jugez-vous ? Évidemment cet impudent me matte avec l’acuité que lui confère cette autorisation et je sens mes seins si enflés qu’au bord de l’explosion. Une câlinerie secourable devrait en diminuer l’exacerbation et j’éprouve la tentation délirante de m’en saisir pour les triturer à travers la voilette du tissu, face à cet inconnu, qui répond effrontément : — Parfait, quasiment parfait ! Mademoiselle a bien tort de le souhaiter plus volumineux et envahissant. Et pour bien expliciter qu’il savait profiter des transparences de ma toilette, il conclut : les aréoles en sont peut-être un peu pâles, mais splendidement dilatées.— Ne vous l’avais-je point dit, exulte-t-il après son départ, puis il ajoute : ne portez-vous point d’autres effets superflus ? Pour une fois, je saisis tout de suite et m’exclame : — Oh non pas ça ! Pas la culotte !— Valériane… ! supplie-t-il, en saisissant mon bras. «… et quand ils habill’nt de jolies filles… » La chansonnette interfère avec son « qui sait » murmuré dès le début du repas. Enfin, alors que précisément je n’ai plus la moindre intention de le gifler, il me touche et sa main me communique chaleur et enthousiasme, ne m’évoque plus en rien la patte griffue de notre première rencontre. Ainsi implorant, soumis à ses convoitises et mes ...
    ... caprices, je me surprends à le trouver séduisant et, d’une certaine manière, il me fait fondre. Ce salop est diabolique pourtant et a tout manigancé, mais en définitive j’apprécie cette domination qu’il m’impose tout en faisant mine de me laisser maîtresse du jeu et je suis pleine d’admiration pour son grisant machiavélisme. Je reprends mes contorsions pour satisfaire sa demande. Une sensation étrange me submerge : c’est la première fois depuis ma tendre enfance que je me trouve le cul nu, plantée sur ma chaise, qui plus est au restaurant, face à un vieux prof qui me courtise, et pour comble, je trouve ça aussi exquis qu’extravaguant. Je ressens avec stupeur combien me bridait ce cordon de dentelle, concentré de notions comme devoir, décence, réserve, astreinte, respectabilité et que sais-je encore. Je me sens soudain prise d’inclinations inavouables, d’aspirations scandaleuses. Évidemment, j’ai l’impression que tout le monde me regarde et s’offusque de l’inconvenance de mon geste. Ce dessous, que je tripote avec désarroi m’embarrasse néanmoins énormément, et je ne sais où le dissimuler. — De mon cadeau, restituez-moi, s’il vous plaît, cette infime dîme. Je le lui donne subrepticement et alors qu’on nous sert nos desserts et qu’il commande deux cognacs, voilà que lui l’exhibe fièrement en le portant à ses narines. — Quel fumet divin ! Mais elle est humide ! Votre corps à nouveau se laisserait-il aller à des excès que votre tête réprouve ? Je ne sais que répondre et me contente ...
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