Les émois de Valériane - 1/3
Datte: 22/06/2017,
Catégories:
hplusag,
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Oral
init,
... maintenant devant la glace, ébahie par la finesse épurée de mes lignes, m’assieds sur un tabouret, croise et décroise les jambes m’amusant des crissements du nylon, remonte la robe jusqu’à exhiber les impudiques attaches. Décidément cette tenue qui me déguise en femme authentique me donne du chien et je me trouve plutôt … bandante. Aucune outrance pourtant qui pourrait me faire sombrer dans l’immodestie si ce n’est peut-être les transparences du tissu ou la hauteur des talons. Et si je faisais à Thom la surprise de cette tenue ? Il serait capable de n’en rien voir ! D’ailleurs, il faut que je lui téléphone pour occuper plaisamment cette soirée de demain désormais libre. Je me change et redescends. — Alors ce carton, c’était quoi ? interroge ma mère toujours aussi curieuse.— Oh rien que des bouquins que j’avais commandés.— Hum, hum c’était bien volumineux et très léger pour du papier, réplique-t-elle soupçonneuse. J’appelle mon galant avec lequel nous convenons d’un cinéma pour demain. En fin d’après-midi, Thomas passe me chercher et nous voilà partis tous les deux pour avaler une comédie insipide dont je fais semblant de me distraire. Le film est lourd et beaucoup trop long à mon sens, mais j’endure avec résignation. Mon malheureux galant ne songe pas seulement à cajoler mes cuisses pour me divertir alors qu’il paraît que ce n’est pas le moindre usage des salles obscures et que d’aucuns prétendent que c’est à cette intention qu’on a inventé le cinéma. La séance enfin ...
... achevée, Thomas me propose de boire un verre chez lui (ses parents étant absents pour le week-end) avant de me ramener. J’accepte, avec une joie toute teintée d’espérances. Après tout, il lui reste à faire ses preuves, et je suis curieuse de savoir s’il tentera de plus sérieusement m’entreprendre et de menacer ma virginité. Je ne suis pas déçue. Arrivés, il s’empresse de m’embrasser impétueusement accompagnant ses baisers de mains aimablement baladeuses qui visitent ma poitrine et mon fessier. Voilà un prélude qui n’est pas pour me déplaire. Très vite, il m’entraîne dans sa chambre où il m’allonge sur son lit. Ce beau garçon, gentil et réservé, me fait alors craquer et après une brève réflexion, emportée par sa fougueuse introduction, je m’entends lui déclarer d’une voix solennelle : — Tu sais Thom, ce soir, je suis disposée à passer à l’acte. Il ne parvient qu’à me répondre laconiquement : — Oui, mon cœur, bien sûr, sans afficher d’enthousiasme particulier. Les événements ensuite se précipitent si vite que j’ai du mal à réaliser et comprendre ce qui m’advient. En un tour de main, il me débarrasse de mon jean et de ma petite culotte en dentelle. Il esquisse quelques caresses maladroites avant de se déshabiller et de s’affubler d’un préservatif. J’ai droit à une pénétration à la sauvette, comme s’il craignait le retour inopiné de ses parents. Bientôt, une douleur fugace transperce mon ventre tandis qu’il halète et geint puis il me déserte pour retirer sa protection et oindre mon ...