1. Les peintres


    Datte: 17/04/2019, Catégories: fhh, hplusag, fplusag, jeunes, couleurs, extracon, fsoumise, cérébral, Oral pénétratio, confession, amourcach, extraconj,

    La décision de vendre notre appartement et d’en acquérir un plus grand fut le fruit d’une longue négociation avec Stéphane, mon mari. En effet, notre petit deux-pièces, avec la naissance de notre premier enfant, Camille, se révéla très vite trop exigu, ce que j’avais déjà pressenti lorsque j’étais enceinte, mais mon conjoint est pour le moins réticent à la dépense… Devant l’envahissement de notre espace par les couches, landau, berceaux, jouets, et autres accessoires post-natals de la petite, il a enfin cédé et nous venons de migrer en banlieue sud-ouest pour un quatre pièces plus en adéquation avec notre petite famille ! Situé dans un ensemble résidentiel arboré, il est spacieux et me convient tout à fait, à l’exception des horribles papiers peints laissés par les précédents propriétaires. Utilisant tout mon pouvoir de séduction, alternant les refus de câlins liés – et c’est vrai – à une baisse de ma libido, fréquente, paraît-il, après un accouchement et des caresses compensatrices manuelles ou buccales, j’ai obtenu de Monsieur que l’appartement soit repeint. En ce lundi matin, où Stéphane a pris sa matinée, nous recevons deux peintres afin d’organiser le chantier. Le chef, Manuel, un portugais d’une bonne quarantaine d’années, est râblé, un peu enveloppé, avec une grosse moustache. Son adjoint, un jeune apprenti marocain nommé Rachid, est l’image inverse de son patron : âgé d’une vingtaine d’années, il est grand, noueux, maigre, avec un visage aux traits fins mais au nez ...
    ... fortement busqué. Nous décidons de les faire commencer par la chambre de Camille, puis la notre, le salon et enfin la cuisine. De toute façon, elle ne fait pas encore des nuits complètes, et je l’allaite. Après avoir choisi les teintes des différentes pièces, Steph file à son bureau, puis les deux ouvriers m’aident à déménager les meubles de bébé dans notre chambre. Après avoir déployé au sol les protections nécessaires, ils s’attaquent au décollage du papier à l’aide d’une espèce de fer qui dégage une humidité malsaine. Je décide d’aller promener Camille en poussette car il fait un agréable soleil de fin de printemps dehors. Au parc, je retrouve d’autres jeunes mamans, avec lesquelles je discute. À mon retour, je suis saisie par la lourde humidité qui règne dans l’appartement et me précipite pour l’aérer. Une radio débite à fort volume des chansons méditerranéennes depuis la pièce en réfection. Les deux ouvriers ont rabattu le haut de leur salopette et sont torse-nu, la vapeur d’eau rend l’atmosphère presque irrespirable. — Nous avons bientôt fini avec le papier peint, me dit Manuel d’une voix rocailleuse teintée d’accent portugais. Cela ne vous dérangerait pas de nous laisser casser la croûte dans votre cuisine, ma petite dame ? Nous pourrons ainsi reprendre plus vite…— Heu, non, mais j’aimerais que vous baissiez la radio lorsque la petite dormira.— Pas de problème. Je m’isole dans ma chambre pour donner la tétée à ma fille, puis la couche et vais leur demander de baisser le ...
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