Un zeste de citron
Datte: 22/04/2019,
Catégories:
fh,
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Inceste / Tabou
... L’un de nous émerge et réalise qu’il est 3 heures du matin. Nous décidons de terminer le nettoyage sérieusement et d’aller nous coucher en chantant des musiques de dessins animés de l’enfance de nos parents.Cette nuit-là, j’ai l’impression irréelle de vivre dans une comédie musicale. ********** — Saaaam, la rouge ou la bleue ? criai-je en agitant alternativement une robe puis l’autre sous son nez.— La bleue, définitivement. Avec tes chaussures bleues ! fit Sam en s’aspergeant de parfum. Il n’avait absolument pas sourcillé devant ma poitrine nue et m’avait regardée droit dans les yeux, preuve qu’il était soit un véritable gentleman, soit irrémédiablement insensible à mes charmes. Ce qui ne m’empêchait pas de me trimballer en petite tenue dans l’appart, l’air de rien, sous prétexte qu’il faisait de même et qu’il n’y avait pas à avoir de gêne entre nous. Je poussais même le vice jusqu’à laisser traîner quelques jouets personnels en toute « innocence » sur le fil, séchant entre ses caleçons et mes culottes, dans l’espoir qu’il me pose des questions intimes, ce qu’il faisait de temps à autre. J’avais parfaitement conscience d’exciter un désir interdit en moi, celui de sauter mon propre frère, et je crois que l’absence de réponse qu’il me donnait me rassurait et me confortait d’autant plus dans la dimension fantasmatique de ce désir. Je pouvais donc me masturber à l’envi en rêvant de lui, puisque de toute façon ce n’était que du rêve. Ça n’arriverait jamais, c’était impossible. ...
... — Merci ! Oooh non, foutrebleu ! J’ai oublié de racheter des capotes…— Merdum ! Sers-toi dans ma réserve, sous mon lit.— Mille mercis, tu me sauves !— De rien. Hé, dis, tu fais du combien en soutien-gorge ?— 90 D ; je ne grandis plus depuis la seconde, tu sais.— Ah ouais, quand même ! siffla-t-il. Joanie, elle met du A.— Ce qui est petit est mignon. Bonne soirée, frérot, mon héros !— Bonne soirée, sœurette ! Et nous partîmes chacun de notre côté. J’aimais ces petits moments de complicité où nous nous complétions parfaitement, comme lorsque l’un mangeait le blanc de l’œuf et l’autre le jaune, l’un la croûte du pain et l’autre celle du fromage. Ce soir-là j’avais dansé jusqu’à plus soif, même lorsqu’il ne restait plus que quelques irréductibles danseurs sur la piste et que le DJ avait commencé à balancer du mauvais son pour nous faire fuir. Sentir mon corps bouger au rythme des vibrations me rendait vivante et heureuse. C’était comme faire entrer de l’oxygène dans ses poumons après être resté longtemps sous l’eau. Ou encore comme vider un grand verre d’eau d’un trait lorsqu’on est en état de déshydratation avancée. J’avais beaucoup invité à danser et avais également été beaucoup invitée à mon tour, ce qui m’arrive quand je suis joyeuse et que je regarde vraiment les gens autour de moi. Alors que lorsque je suis triste je peux rester longtemps sur le banc à regarder les corps s’agiter, cherchant à me nourrir de leur énergie et de leur beauté pour combler le vide qui m’habite. ...