Un zeste de citron
Datte: 22/04/2019,
Catégories:
fh,
ff,
amour,
cérébral,
revede,
amourcach,
Inceste / Tabou
... Quelques hommes semblaient particulièrement apprécier danser avec moi et m’avaient sollicitée encore et encore, ce qui était immensément flatteur. Parmi eux, Aurélien m’avait tout de suite charmée par sa beauté et sa pêche incroyable. Cependant, une fois hors de la piste nous n’avions que peu de sujets de conversation communs et je commençais à m’ennuyer sérieusement au lit. Son visage si ouvert quand il me faisait tournoyer se fermait dès lors que nous étions en tête-à-tête. Il pinçait machinalement la lèvre et fronçait les sourcils, comme s’il se retenait de dire quelque chose. Et quand il l’ouvrait enfin, je ne comprenais rien de ce qu’il racontait au sujet de filles italiennes qui ont la classe quand elles se maquillent et portent des talons hauts, et que je n’avais pas répondu à ses messages alors que j’étais en ligne, ce qui signifiait que j’avais discuté avec d’autres que lui et qu’il ne me suffisait pas ou quoi, et quantité d’autres absurdités à mes yeux. Si je ne voyais aucune objection au mode de vie des uns ou des autres, je ne voyais pas le rapport avec moi, ni pour quelle raison il faudrait que je m’y conforme. Et surtout je ne comprenais pas pourquoi il me prenait la tête alors que je réclamais avant tout de la simplicité. J’aurais préféré qu’il me parle de ses voyages, lectures ou autres passions dans la vie mais il fallait toujours lui tirer les vers du nez, c’était pénible à la fin. J’avais donc ramené Aurélien chez nous avec l’intention de m’amuser encore ...
... un peu avec lui avant que ce qu’il me restait de désir pour lui ne s’en aille aussi vite qu’il était venu. ********** Quitte à ce que ça soit une torture, autant que ça soit plaisant.— À genoux. Ferme les yeux.Il a l’air surpris mais il s’exécute. Je sors un foulard bleu en coton de ma commode et couvre soigneusement ses paupières avant de faire un nœud sur son occiput, en prenant garde de ne pas accrocher ses cheveux mi-longs brillants et soyeux sortis tout droit d’une publicité. Je contrôle qu’il ne voit rien en passant ma main devant son visage. Il ne bouge pas d’un pouce. Même pas un poil de sa barbe de hipster.— Donne-moi tes bras.Il tend ses bras musclés en avant. Avec un autre foulard, rouge à carreaux blancs, j’entoure ses poignets l’un contre l’autre, puis je fais passer le tissu entre les passes et termine par un joli nœud. Un vrai petit paquet cadeau.— Lève-toi.Je le fais tourner sur lui-même pour le désorienter un peu puis le guide lentement par la main vers le milieu du salon. J’avise que les points d’attache autour de moi sont bien peu solides. Que ce soit la table, la chaise ou la bibliothèque, tout le mobilier est en aggloméré bon marché et léger. Avec la table du grand-père en bois massif, faite de ses mains tout aussi massives, ça aurait été autre chose. Tant pis, je défais mon magnifique ouvrage et reforme un nœud autour du pied de la table. J’incline Aurélien en avant et insère ma jambe entre les siennes pour les lui écarter. Puis je passe sous le pont de ...