1. À mer que veux-tu ! (1)


    Datte: 22/08/2017, Catégories: Erotique,

    ... elle ne lui avait pas mis une baffe ? Bizarre… à moins qu’elle n’y ait pas cru ou qu’elle n’ait pas eu le temps de… Et si c’était autre chose ? Mais Claude non plus n’avait pas crié ! Alors ! Il se sentit plus léger soudain. Les absents ont toujours tort et son ami et néanmoins collègue en était le parfait exemple. Cette Jocelyne aurait-elle prémédité cela ? Impossible à dire, mais elle nageait, proche de Claude, et il dut accélérer pour s’en éloigner une seconde fois. — Tu m’évites Michel ? Bon sang, Claude, il y a du courant par ici ? Nous allons nous retrouver bien loin de notre point de départ… — Oui il serait bon que nous regagnions la plage. On ne voit plus ton mari ma belle. — Ne t’inquiète pas pour lui… il connaît le chemin et puis ce n’était pas interdit de faire un effort… et de nous suivre. — Oui, mais s’il ne nage pas trop bien… — Il fallait bien que je l’excuse, non ? La rousse avouait donc que son mari… et puis zut ce tordu devenait un peu énervant. Claude chercha des yeux le rivage. Il n’était pas tout près. Cette fois les trois bouchons flottaient de concert, éloignés de quelques centimètres les uns des autres. L’eau était bonne malgré la nuit. Et quand ils reprirent pied sur le sable, pas de trace visible de l’ami Jean-Pierre. — Quelqu’un voit mon mari ? Nous venons de la droite ou de la gauche parce que moi et le sens de l’orientation ! — De la gauche, le courant nous a un peu promenés. Je ne vois pas Jean-Pierre non plus et j’imagine que nous sommes tout ...
    ... au fond de la plage de Brétignolles… — Donc nous sommes dans un décor normal pour des gens tous nus ! Claude avait dit ces quelques mots avec une sorte de satisfaction. — Dommage que nous ne soyons pas que trois, ton mari pourrait aussi goûter au plaisir de se dire que nous sommes sur la plage des « culs-nus ». Moi ça m’émoustille vraiment, pas toi « Joce » ? Et toi Michel ? Comment tu trouves ça ? — À vrai dire, un peu vide… trop à mon avis. Mais peut-être de pleins d’yeux nous suivent de loin ! En tout cas, s’il y a des types qui matent, ils savent être discrets… — Parce que tu crois que les femmes ne savent pas aussi faire ça ? Ce n’est pas réservé aux mâles le voyeurisme, si ? — Je vois que tu te situes à peu près bien ! Tu vas donc nous ramener vers notre campement Michel ? — Oui bien entendu ! Mais le temps de souffler un peu… histoire que le vent nous sèche un peu… — Oui, c’est vrai que le vent est frisquet sur nos peaux mouillées. On pourrait s’enfoncer un peu sous les quelques pins dont on aperçoit les contours en bord de dunes ! — oooOOooo — Michel avait la main de son épouse dans la sienne et il fut agréablement surpris quand celle libre, se trouva happée par la mimine de Jocelyne. Ils marchaient tous les trois à travers les longs spectres des pins. À un certain moment pourtant, Michel eut comme l’impression que des paires d’yeux invisibles traçaient la route qu’ils empruntaient. Cette idée lui parut cependant fort saugrenue, rien n’étayait cette thèse de voyeurs ...
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