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À mer que veux-tu ! (1)
Datte: 22/08/2017, Catégories: Erotique,
... dissimulés dans les environs. Pourtant, à plusieurs reprises il scruta les alentours immédiats pour s’assurer que personne ne les matait. Ils débouchèrent enfin sur une sorte d’esplanade où des bancs semblaient n’attendre qu’eux. Les filles en courant, partir s’asseoir sur le plus proche, planté là comme par magie. Quand l’homme les rejoignit tranquillement l’une et l’autre s’écartèrent pour lui faire une place entre elles. Sa brune avait presque une tête de plus que son amie et elle vint poser sa joue sur l’épaule de son mari. Le vent maintenant n’avait plus rien à sécher. — Nous sommes encore loin du Mobil-Home. ? — À vrai dire, je ne sais pas trop. Nous sommes dans la bonne direction, mais c’est difficile à dire. — Vous n’êtes pas fatigués vous deux ? Je suis crevée moi. Et puis Jean-Pierre va s’inquiéter. — Il sait bien que nous sommes tous ensemble, alors de quoi pourrait-il avoir peur ? — Allez savoir ce qui se passe dans la tête des hommes… jaloux ! — Comment ça jaloux ? Il n’a pas matière à l’être ! Je crois ma chère Jocelyne que je devrais l’être plus que ton mari, tu ne crois pas ? — Pourquoi dis-tu cela Claude ? Personne n’a rien fait qui justifie cette remarque. — Ah oui ? Et dans l’eau, j’ai bien vu que vous vous frôliez, je ne suis pas certaine de plus que vous ne vous soyez pas… caressés. — Comme tu y vas. J’ai cru un moment que c’était toi qui venais au-devant de moi et si ma main a touché c’était en songeant que c’était toi, Claude que j’effleurais. — Oui ? ...
... Et toi Jocelyne, tu es sûre que cette involontaire caresse ne t’a fait aucun effet ? Tu n’arrêtais pas de suivre Michel ensuite… — Arrête Claude ! Je ne te permets pas de douter de ma bonne foi. — Bien entendu ! Mais c’était pour remettre les choses en ordre, les pendules à l’heure. Et puis je n’ai rien dit de mal, il me semble. — Ne vous disputez pas pour moi vous deux… tout ça parce que mon mari n’est pas capable de faire les choses comme tout le monde… Parfois, je vous envie, vous savez. Le silence venait de peser de tout son poids sur les gens assis sur le banc. Et l’homme voulut réagir rapidement, pour ne pas laisser le climat s’appesantir davantage. — Bon, avançons les filles… puisque Jean-Pierre va s’inquiéter. — Et puis qui sait… si on rencontrait le loup… je crois que de temps en temps ça pourrait être sympa aussi, une rencontre imprévue. — Mais… tu es folle Jocelyne ou quoi ? Tu as vraiment des problèmes avec ton mari ou quoi ? — Des problèmes non, mais il est tellement prévisible, tellement réfléchi et j’ai ou j’aurais bien besoin que parfois… les évènements se bousculent plus. — Tu ne veux pas préciser… je ne suis pas et toi Michel tu saisis tout là ? —… Lui n’avait pas envie de dire ce qu’il pensait. Il aurait eu des qualificatifs plus percutants pour définir son collègue. Le premier qui lui venait à l’esprit serait sans doute : « chiant ». Mais il se retint pour ne vexer personne. — Je ne suis pas là pour juger de ce qui se passe dans les couples amis, Claude ! — ...