1. À mer que veux-tu ! (1)


    Datte: 22/08/2017, Catégories: Erotique,

    ... Comme je vous envie, je vous jalouserais presque aussi… vous transpirez le bonheur et l’amour vous deux. — Je suppose qu’il te rend heureuse quand même ton Jean-Pierre. — Mumm ! C’est toujours pareil, il décide, programme tout à l’avance et tout fini par devenir lassant, barbant à la limite. Plus rien n’est spontané… — Plus rien ? Tu es certaine… — Si, si… oui même ce à quoi tu penses là, en ce moment… — Non ! Et bien… ça ne doit pas toujours être gai à la maison, pour toi surtout. — J’avais bien compté un peu sur vous pour le dérider un peu… mais vous voyez, c’est incurable. Indécrottable… il est indécrottable. Une sorte de cri rauque avait jailli de sa gorge, faisant tressauter sa poitrine nue. Maintenant le vent marin de la nuit laissait sur les corps une chair de poule marquée. Un autre bruit attira l’attention en éveil de Michel. Il était quasi certain que quelqu’un les suivait. Et il s’arrêta nonchalamment sur ce minuscule sentier sablonneux. Le craquement de brindilles qui l’intriguait stoppa aussitôt. Nul doute, ils étaient filés par un ou plusieurs fantômes invisibles. — Pourquoi tu t’arrêtes tout le temps ? Tu ne peux pas rester près de nous ? C’est angoissant cet endroit la nuit. On s’attend à voir surgir partout sur notre chemin des gens mal intentionnés. — Mais non ! Tout au plus, seraient-ils heureux de nous voir faire des cochonneries. Mais personne ne va t’attaquer ou nous agresser. — Des cochonneries ? Ton mari, Claude a des mots bien doux pour définir ce ...
    ... que les types qui doivent roder dans ces bois aimeraient voir. Il parait que c’est plein de voyeurs dans cette pinède. Michel se dit soudain que cette Jocelyne semblait bien renseignée sur la question. À moins que son Jean-Pierre n’ait voulu lui coller la trouille. On ne se savait jamais avec les jaloux… ils arrivaient toujours à trouver des trucs insensés pour préserver leur territoire. Mais il n’était plus l’heure d’en débattre. Déjà les lumières du camping faisaient un halo lumineux bien en vue. — Je crois que vous ne risquez plus rien, Mesdames, de toute façon vous voici revenues à notre point de départ. — Ouf… le grand méchant loup ne nous mangera pas… — Va savoir, ma Claude… va savoir. — Pourvu que Jean-Pierre soit rentré. Enfin, il connaît le chemin et il ne peut pas se perdre sur la plage. Michel pensa que si l’autre ne pouvait pas se perdre ici, il était bien capable de se noyer dans un verre d’eau. Mais le Mobil-Home était dans la nuit. Aucune lumière, signe que le gaillard n’était donc pas revenu. — Une chance que la porte ne soit pas fermée donc ! Vous voyez que voyager sans poche a du bon… Jocelyne avait ri de sa boutade et elle était directement entrée chez elle. Mais Claude et Michel s’étaient vite rhabillés et ils n’avaient nulle intention d’attendre le retour du maître de céans. Ils avaient poliment refusé le dernier verre proposé par la femme rousse. Et puis ce départ précipité offrait l’énorme avantage de ne pas avoir d’explications à donner ou à entendre de ...
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