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À mer que veux-tu ! (1)
Datte: 22/08/2017, Catégories: Erotique,
... tes yeux n’ont pas dérivé sur des seins de toute beauté. Peut-être même sur des endroits plus… intimes ! Allons ne te mens pas. — C’est vrai ça ? Les femmes y sont si belles ? Eh ! Michel, nous irons nous aussi y faire un tour ? — Pourquoi pas ? Mais pour cela, tu devras te conformer à leurs usages. Pour ma part, je ne veux en aucun cas aller jouer les voyeurs. — Mais qui te parle d’aller mater ? Moi aussi j’en ai souvent rêvé de me balader nue sur le sable, d’entrer dans l’eau sans rien… c’est la liberté quelque part, qu’en pensez-vous, Jean-Pierre ? Michel regardait sa femme qui menait le débat. Une idée d’un coup lui traversa l’esprit. Elle voulait entraîner son collègue dans ses derniers retranchements. Oui ! Mais dans quel but avoué ou peut-être inavouable ? L’autre était rouge comme une pivoine. Et sa Jocelyne s’en étranglait de rire. — Ah, ah ! Mon lascar… te voici collé, piégé à ton propre jeu. Tu vois quand je te le dis qu’il ne faut pas toujours être pessimiste. Mais vous pouvez, Claude, être bien certaine que cet endroit, nous allons l’éviter comme la peste. Tout ça parce que Monsieur a décrété que ces occupants étaient tous des pervers. — Mais… vous n’y songez pas. Il y a aussi des familles avec leurs enfants qui fréquentent les plages naturistes. Et on n’entend pas parler de viols plus qu’ailleurs ici. Je me trompe Michel ou quoi ? — Non ! Mais Jean-Pierre, pourquoi n’irions-nous pas après le diner faire une virée sur cette fameuse langue de sable ? Après tout… ...
... nous sommes ici aussi pour nous amuser, que diable ! — Moi je te suis Michel. — Et toi mon Jean-Pierre, tu ne vas pas encore te montrer grincheux tout de même. Si tu ne veux pas accompagner nos amis, et bien… moi j’irai avec eux. —… ? La tête de son collègue avait quelque chose de grotesque. Il ne pouvait pas répondre de manière verte à son épouse, ça ne se faisait pas devant des amis et collègues. Mais il n’en pensait pas moins et sa frimousse trahissait cette désapprobation. Michel et Claude sentirent le vent venir et ce fut lui qui d’un ton le plus détaché possible, détourna la conversation. — Sinon, ce n’est pas trop bruyant les Mobil-Home ? Je n’ai jamais osé pour ma part en louer un. — Mais nous ne le louons pas, il nous appartient et reste là à l’année. Nous y venons chaque fois que nous le pouvons. Vous savez Michel, mon mari n’est pas toujours aussi guindé qu’il en a l’air. Et Claude jetait d’un coup, un pavé dans la mare. — Alors, pas de souci, goûtons à ces jolis fruits de mer qui ont l’air savoureux et puis nous irons donc tous ensemble voir votre maison à roulette… vous voulez bien ? — Évidemment que ça nous va, hein ! Mon Jean-Pierre… il en est fier vous savez de son Mobil-Home ! Et puis nous pourrons aussi aller nous promener sur la plage… tous, tout nus… après tout, c’est l’été. Avec un sourire espiègle, Jocelyne venait de scotcher son mari. Il ne répondit pas à cette attaque venue de son propre camp. C’était sa fête ce soir ? Et il regretta amèrement d’avoir ...