-
À mer que veux-tu ! (1)
Datte: 22/08/2017, Catégories: Erotique,
... voulu se montrer civil en invitant son collègue Michel. Dire que Jocelyne se mettait avec eux pour… Il respira un bon coup… finalement il n’allait tout de même pas laisser sa compagne aller seule avec ces deux-là sur une plage de cul-nus… Et puis la nuit qui verrait quoi que ce soit ? — oooOOooo — Les bulots, les bouquets, les huîtres, tout concourait à rendre la soirée plus joyeuse. Puis il y avait ce petit muscadet dont la bouteille s’avérait trop vite vide. Elle fut donc mise au mâle et sa sœur jumelle fit rayonner leur esprit. Les langoustines ainsi que les palourdes avaient toutes disparu du plateau et seules quelques huîtres résistaient encore. Pas pour longtemps, parce que c’était le péché mignon de Michel. Claude en avalait quelques-unes, mais en oubliait volontiers les dernières pour son mari. S’il avait été déçu par la tournure des choses, Jean-Pierre n’en avait rien montré. Il lui était difficile du reste de faire plus mauvaise figure que d’ordinaire. Les muscles de son visage devaient être figés dans cette position qui lui donnait un air peu sympathique. Il était revenu sur son sujet de prédilection, à savoir la lente évolution du système judiciaire de notre beau pays. Michel faisait montre d’attention, mais il s’ennuyait à mourir. Les images du corps de Claude finalement étaient un dérivatif intéressant… Celles de l’après-midi revenaient sans cesse comme ce téton gonflé sous ses dents de loup… et l’idée de le savourer un peu plus, en fin de soirée… lui donnait ...
... la force de supporter la lourdeur du dialogue. Jocelyne et Claude en étaient à parler chiffons et leurs goûts en la matière semblaient s’accorder. Finalement le dessert aussi avait un air d’été, et le « colonel » des deux hommes ouvrait chez Michel un autre appétit, plus… intime. En ce qui concernait son presque ami Jean-Pierre, impossible de savoir ce qu’il pensait véritablement de la soirée. Quand ils sortirent enfin du restaurant de ce Logis de France, le « Saint-Gilles » si bien nommé, les quelques pas le long du quai désembrumèrent les cerveaux. Plus personne ne parlait de la petite plage de Brétignolles. Jean-Pierre n’avait retenu qu’une chose de ce repas, il allait faire visiter sa demeure à roulettes à son collègue. Tous prirent donc le chemin du camping, « le Cabestan ». Et tout fier le propriétaire de la drôle de baraque les fit visiter. — C’est bien conçu… j’avoue que ça me rappelle un peu notre chalet… en plus petit ! — Oui… tu as raison Claude. Et avec vos voisins ? Pas de conflit ou trop de boucan ? — Bah ! Tu sais nous sommes en vacances et mon Dieu on doit bien supporter un peu les autres qui font la fête ! Non, dans l’ensemble ça va. Et puis depuis que nous venons ici… dix ans environ, nous nous connaissons tous. Tout le monde se tut d’un coup, chacun songeant à tout un tas de trucs hétéroclites. Dix ans qu’ils venaient et jamais Jean-Pierre n’avait vu la page nudiste ? Étrange tout de même. C’était cette réflexion qui envahissait l’esprit de Michel. Comme si ...