1. L'amour


    Datte: 02/05/2019, Catégories: fh, hplusag, jeunes, amour, intermast, pénétratio, init, amourpass,

    Résumé de l’épisode précédent : Elyne, vingt ans, rencontre son ancien professeur de terminale, avec qui elle est restée en très bons termes. Petit à petit, au cours de cette soirée, l’amitié se transforme en un peu plus que ça… et pourtant, ce n’est pas vraiment le bon jour, avec cette lettre angoissante qui attend la jeune femme ! Heureusement, Elyne, apprentie écrivain, apprend que les éditions Lamarmouse vont bel et bien publier son histoire… Le lendemain, je suis en train de prendre le petit déjeuner, quand on frappe soudain à la porte. Très surprise, je vais ouvrir ; sur le seuil se tient le fleuriste du quartier, Hindenberg, souriant largement. Je me demande immédiatement comment il a pu monter, puis me dis que le concierge a dû le laisser entrer. La seconde suivante, en voyant l’énorme bouquet qu’il tient, je pense qu’il est fou de venir chez les gens à 8 h 30 du matin. J’ai passé une nuit blanche et je contemple avec ahurissement ce petit bonhomme sorti d’on ne sait où. — Mademoiselle Berger ? demande-t-il en souriant.— Oui.— Bonjour ! Voici des fleurs pour vous ! En me faisant un clin d’œil complice, il me tend le bouquet, qui est magnifique. Je le prends, n’y comprenant rien, regarde le fleuriste en fronçant les sourcils. — C’est une blague? m’exclamé-je, à brûle-pourpoint. L’homme paraît offensé de ma question. — Bien sûr que non, répond-il d’un air froissé. Quelqu’un a commandé ce bouquet pour vous. Il a déjà payé, bien sûr. Abasourdie, je fixe le fleuriste avec ...
    ... de grands yeux. — Bonne journée Mademoiselle, me dit le fleuriste en guise d’au revoir, tournant les talons. Je repère soudain une carte accrochée au superbe papier d’emballage : « Bonjour mon amie. Quelle heure est-il ? huit heures trente ? Je savais que le fleuriste te dérangerait. Encore une fois, félicitations. Je n’ajoute rien, ces fleurs parlent pour moi. Adam. » Ma main qui tient la carte se met à trembler. Éperdue de joie, je regarde les fleurs, sentant le ravissement béat monter dans mon âme. Parmi d’autres fleurs magnifiques dont j’ignore le nom, il y a là des œillets blancs, de jolies fleurs bleues ressemblant à des volubilis, des roses blanches, de belles fleurs assez grosses, rouges, on dirait des crocus mais à longues tiges. Je pose délicatement le bouquet sur ma table et me précipite dans l’escalier. J’arrive en bas juste à temps : le fleuriste monte dans sa camionnette. — Monsieur ! m’écrié-je. Monsieur ! Il se tourne vers moi, l’air étonné, me reconnaît, sourit. — Oui, Mademoiselle ? répond-il poliment. Aah, ces « mademoiselle » un peu paternalistes dont on me gratifie sans cesse… Je réprime une grimace et le rejoins sur le trottoir, tremblant dans l’air frais du matin. — Vous connaissez le langage des fleurs ? je balbutie, assez gauchement— Bien sûr. Il fouille dans sa poche et me tend une petite carte. — Tenez, je vous la donne. J’y jette un coup d’œil. Il y a toute une liste de fleurs et leurs significations. Je souris au fleuriste. — Merci, dis-je.— Pas ...
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