Sophia d'Antipolis
Datte: 13/05/2019,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
amour,
revede,
Oral
... vrai qu’il y a quelques années, j’ai subi quelques déconvenues avec des femmes.— Vous fourrez donc toutes les femmes dans le même sac ?— Vous marquez un point… C’est à mon tour de boire une gorgée. Je me sens comme un frêle esquif sur une mer qui commence à s’agiter sérieusement. Je pousse un gros soupir : — Oui, vous marquez un point. Je me méfie des femmes trop mignonnes, elles sont dangereuses pour ma santé.— Combien ont été dangereuses pour votre santé ?— Trois… À chaque fois, j’ai cru que c’était la bonne. Et une année plus tard, alors que je commençais à faire des projets à long terme : patatras !— Pourquoi patatras ?— Je préfère pas trop répondre… sachez néanmoins pour faire rapide que le rôle du trahi n’est pas amusant du tout… Elle me fixe, ses deux poings toujours sous son menton : — Trois femmes vous ont joué un sale tour, soit. Mais ne me dites pas, qu’après ça, que plus aucune femme n’a traversé votre vie… enfin, votre lit, plutôt.— J’ai bien eu des aventures, ci et là. Mais rien de bien concluant. Je devais être trop sur la défensive… Elle pince ses lèvres : — Fabrice, je ne sais pas bien ce que je dois en penser… Je me demande si vous n’êtes pas en train de me mener en bateau. Ou… ou bien que vous essayez de m’apitoyer pour que je couche avec vous. C’est ça, le problème avec vous : on ne sait jamais sur quel pied danser !— Comment voulez-vous que je vous le dise ? Je sais que je suis parfois un sale gosse, mais de là à m’accuser de manipulation !— Parfois un ...
... sale gosse ? Parfois ! ? Vous êtes toujours un sale gosse, capricieux, et le pire, c’est que vous savez qu’on vous passera vos petits caprices parce que vous savez qu’on a besoin de vous ! Vous avez peut-être des problèmes avec des femmes, mais de là à faire porter le chapeau à toutes les autres, il y a une sacrée marge ! Ses yeux se font très sombres, avec des lueurs étranges qui les zèbrent ci et là. C’est à la fois très attirant, excitant et inquiétant. — Vous exagérez, Sophia. Je ne suis pas un enfant de chœur, soit, mais de là à me dépeindre comme un vil manipulateur, vous y allez un peu fort !— Prouvez-moi le contraire !— Comment ? Vous ne croyez pas ce que je raconte. Si je parle vrai, vous allez dire que c’est de la manip de ma part. Je fais quoi ?— Les hommes sont tous des manipulateurs, j’en sais quelque chose. Une fois qu’ils ont ce qu’ils veulent, vous n’existez plus. Je commence à comprendre la chanson !— Ok, j’ai compris : je suis un homme, donc je suis un manipulateur ? J’en ai autant à votre service : les femmes sont toutes des traîtresses qui vous plantent un poignard dans le dos !— Oh ! Co… comment osez-vous dire ça ? Moi, une traîtresse ?— Oui, une traîtresse comme les autres ! Vous n’avez rien oublié de me dire, comme ces modifs exigées par le client ?— C’est mon chef qui m’a demandé de ne rien dire !— La belle affaire ! Elle se lève brutalement, sa chaise manque de valser. Déjà certains clients vous regardent. Elle approche sa tête de la mienne par-dessus ...