Sophia d'Antipolis
Datte: 13/05/2019,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
amour,
revede,
Oral
... moi à Calais. Enfin, c’est différent, dirons-nous. La tête bien calée dans l’oreiller, la chambre traversée par les rayons du soleil, un vague murmure venant de l’extérieur, je commence à comprendre pourquoi, par ici, on a parfois la flemme de se lever tôt. Se lever ? Et pourquoi donc ? Pour un fichu programme en Cobol à la con ? Pardon, je rectifie : fichu programme à la con en Cobol, ce vieux langage de programmation n’y est pour rien, même si on a fait nettement mieux depuis le temps. Oui, ce n’est pourtant les langages qui manquent pour écrire des applications orientées gestion ! Mais bon, le client veut du Cobol, il aura du Cobol. Point barre. Oui, point barre. Néanmoins, pour l’instant, je suis mal barré, je n’ai franchement pas envie de mettre mon nez dans le code. Pas du tout ! Je cligne des yeux, je manque un peu de sommeil, sans doute. J’ai une grande faim, vorace, dévastatrice, comme si j’avais couru le marathon sur ses quarante-deux kilomètres réglementaires. Et une soif inextinguible. Mon cerveau toujours dans le brouillard, je lève la tête vers la table de chevet. Un réveil, des livres, une lampe de chevet, des trucs indéterminés… Je suis dubitatif : non, ce n’est pas exactement ça. Oui, j’ai effectivement faim et soif, mais pas d’un petit déjeuner… Quoique, je me sens en capacité d’avaler une baguette complète avec un pot de miel entier ! Même deux ! C’est vrai que ça se mange tout seul ! Alors que je suis perdu dans mes rêveries, j’entends juste à côté de moi ...
... une sorte de sourd grognement, je pivote aussitôt : Sophia est endormie, son charmant corps à moitié découvert, ses mignonnes courbes bien dévoilées ! Oh oui, j’ai immensément faim et soif d’elle ! C’est alors que je me souviens… --oOo-— Flash-back, comme on dit au cinéma… Elle et moi, hier, le restau, la balade, la mer… Elle face à moi, d’aspect si fragile sous la lune, les faibles vagues… Elle se calme un peu, lève la tête vers moi et questionne : — On fait quoi ?— Advienne ce que pourra…— Pardon ? Ce furent ses derniers mots avant que je capture ses lèvres. Au diable le futur, vivons au présent. Peut-être que cette femme me fera encore plus mal que toutes les autres. Tant pis ! Au moins, j’aurais vécu quelque chose avec elle. Même pour quelques jours, mais avec la sensation que ces jours-là compteront beaucoup plus que des années ! Ce n’est pas la première fois que j’embrasse une femme, il y a longtemps que j’ai fini d’entretenir une comptabilité précise à ce sujet, mais c’est bien la première fois que j’éprouve une telle sensation ! --oOo-— Vous savez ce que c’est que de désirer une femme plus que tout ? De vouloir la posséder, tout lui prendre ? Eh bien, pour moi, c’est le cas ! Il y a tellement de choses à prendre chez Sophia que je ne sais par où commencer ! Ses lèvres sucrées, son cou tout doux ? Ses seins frémissants, ses tétons érigés ? Son ventre tout câlin, ses hanches si courbes ? Ses fesses dodues, son cul mignon à croquer ? Son pubis délicat, ses lèvres suaves ...