Le papillon s'envole - Histoires de Sexe

Le papillon s'envole

... plaisir à entendre. Il rit. — Plus sérieusement, tu ne crois pas qu’on devrait prévenir nos amis. Ils pourraient le faire avec eux aussi…— Surtout pas. On aurait l’air de quoi ? Non seulement on passerait pour des idiots, mais tu imagines après, les questions de tes copines : « C’était comment ? » et je ne parle pas des mecs. À la rigueur faire passer le message que pendant la soirée, ils ont été très charmeurs !— Tu as raison… Mais cela me reste en travers de la gorge ! Me faire avoir comme cela !— Je comprends. Ils avaient prémédité leur piège depuis un moment. On était leur cible, leur proie. Tu imagines, ils avaient préparé cette bande-son !— Oui. Ils nous prennent vraiment pour des idiots, pour nous relancer. Ce n’est pas ma petite tirade sur notre sexualité qui va suffire. On est catalogué : couple ringard. Facile à berner.— Oui, je sais.— Je voudrais me venger… me venger… Mais le mal est fait.— Je pense comme toi. Nous venger ! Mais comment ? On dit que la nuit porte conseil surtout lorsque la soirée a été bien remplie. Et pas seulement la soirée. Notre petite conversation a servi de déclencheur. Max a été inventif. Il s’est fait aider par nos jouets pour bien me faire jouir et lorsqu’il s’est, pour la deuxième fois, vidé dans ma chatte après avoir honoré ma bouche, j’ai pris le relais. Notre gode-ceinture est mon complice. Il aime se glisser dans le petit trou de mon mari. Moi j’aime voir « Mamour » allongé face à moi, le cul envahi et limé par mes coups de reins ...

... ravageurs. Oui j’aime voir sur son visage ce voile de plaisir alors que je le branle et que son foutre jaillit si fort qu’il peut aller jusqu’à son visage. Vous voyez, pas besoin de partenaires pour bien s’envoyer en l’air ! Jeune blanc bec, lorsque vous aurez notre âge, saurez-vous garder la flamme de l’amour et des baises qui vont avec ? Donc je disais que la nuit porte conseil. — J’ai une idée pour nous venger, m’annonce fièrement mon mari au réveil.— Oui. Enfin je crois. Il faut que je réfléchisse encore. C’est un peu « tarabiscoté ». Cela demande de la réflexion.— Tu me racontes, dis-je, impatiente de savoir comment on pourrait faire payer aux autres.— Ce soir, Chérie, ce soir. Journée qui défile avec une lenteur de merde. Enfin je me libère. Max est à la maison. Avant même de dire bonjour un : « Alors cette idée ? » marque mon impatience. — On a tout le temps. Installe-toi… Tiens, tu veux un verre ? Suze, cela te va ?— Oui ! Oui ! Raconte.— Voilà. Tu te souviens de notre premier jeu ?— Bien sûr, mon Chéri. Tu avais organisé…— Bien. Mon idée, c’est de l’utiliser pour les piéger.— Les piéger ?— Oui, les amener pour qu’ils se retrouvent tous les deux ensemble sans savoir que c’est l’autre.— Attends ! Attends ! Je ne te suis pas. Max m’explique son idée. Jamais je n’aurais imaginé ce genre de situation, mais surtout : — Mais où est la vengeance ?— De toute façon, on ne peut pas revenir en arrière. On s’est fait avoir et on ne reviendra pas dessus ! C’est plus pour leur donner ...