1. Ma main et moi


    Datte: 15/05/2019, Catégories: fh, ffh, fbi, Collègues / Travail médical, handicap, campagne, douche, intermast, Oral pénétratio, init,

    ... la route. Barbara, une très jolie brunette de 14 ans, aux cheveux courts et bruns, le visage fin, appliqua à nouveau la compresse humide sur ma joue. L’alcool brûla ma chair, me tirant une grimace. Mais je lui fis signe de continuer. J’étais incapable de parler pour le moment. La gamine fit de son mieux. Et Marine, la petite blonde qui était devant moi en vélo tout à l’heure s’occupa de ma jambe. Mais il y avait vraiment de trop de travail, et les pauvres n’auraient jamais pensé que ce serait à elles de soigner un animateur un jour. Mais, courageusement, elles surmontèrent leur appréhension et essuyèrent un peu le sang qui coulait sur mon visage et ma jambe. Une voiture s’arrêta à ce moment-là. Encore sonné, je ne l’avais pas entendue arriver. Je vis avec surprise deux des ados en descendre. Je n’avais pas non plus remarqué qu’il en manquait deux depuis tout à l’heure. Incapables de rattraper Delphine, les braves petites étaient parties en stop chercher des secours. C’était un ancien gendarme qui les avait fait monter et par radio avait contacté des secours. Elles étaient maintenant de retour, inquiètes de ce qu’elles allaient trouver. — Oh, le chantier ! La jeune femme me regarda de la tête au pied. Les cheveux châtains, mi-longs, encadraient un visage ovale, hâlé par le soleil. Même dans mon état, je vis qu’elle était belle. C’était l’infirmière avec laquelle étaient revenues les deux ados. J’eus un triste sourire et me regardai vraiment pour la première fois. Ma jambe ...
    ... gauche portait une longue et large cicatrice partant du mollet jusqu’à la cuisse. Le genou était ouvert. Ma hanche du même côté me faisait atrocement mal et je supposai que là aussi, j’avais frotté. Je sentais, dans la poche, mes clefs que machinalement j’avais emmenés avec moi. Je crois que si je ne les avais pas eues, c’est une autre partie de mon anatomie qui aurait goûté aux gravillons. L’idée me fît frémir. Mon tee-shirt était déchiré et les filles avaient fini de l’ouvrir pour me soigner. Mon ventre me cuisait, râpé par le bitume. Ma main gauche était incrustée aussi de gravillons, une longue estafilade parcourait le dessus de mon avant bras, remontait par le coude et, plongeant sous le biceps, finissait sa course sous l’aisselle. L’épaule saignait elle aussi et je devinais l’état du visage. Le dos ne me paraissait pas aller mieux. — Hé ben, j’aurai plus vite fait de vous désinfecter au Kärcher, poursuivit la jeune femme, m’arrachant un sourire et un petit rire nerveux aux ados. Je sentis celles-ci se détendre un peu. Si l’infirmière plaisantait, c’était que l’accident était moins sérieux qu’il n’y paraissait. Je ressemblais à un steak haché mais peut-être que je n’étais pas encore mourant ? La jeune femme se présenta mais je dois reconnaître que j’étais encore sonné. Je ne retins pas son nom. Elle s’approcha de moi. Elle sentait le lait de toilette, comme si elle sortait de la douche. Doucement, elle écarta le reste du tee-shirt pour examiner les dégâts. — Je vais le ...
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