1. Ma main et moi


    Datte: 15/05/2019, Catégories: fh, ffh, fbi, Collègues / Travail médical, handicap, campagne, douche, intermast, Oral pénétratio, init,

    ... n’étais pas prévu dans les activités. Le planning avait été un peu chamboulé et je ne devais aller donner un coup de main que pour des activités calmes et si je m’en sentais capable. J’avais donc laissé mes collègues procéder au lever des enfants et j’avais attendu que le calme soit revenu depuis longtemps pour me lever. Peut-être Marie-Claire aurait-elle besoin d’aide ? Je pris donc quelques affaires de rechange et me dirigeai vers les douches. Curieusement, il fallait sortir du bâtiment pour rejoindre le bâtiment voisin. Je ne trouvais pas ça gênant l’été, mais je supposai qu’il en allait autrement l’hiver. Je grimpai quelques marches, mes pas un peu raides à cause des blessures et des pansements qui me tiraient et me dirigeai rapidement vers la grande salle de bain. Je posai mes affaires sur un banc et me déshabillai. La vraie difficulté commençait maintenant. Il ne fallait pas que je trempe les pansements ni les blessures sur lesquelles Chloé avait appliqué son produit cicatrisant. Je savais qu’elle devait en remettre mais elle m’avait déconseillé de me mouiller. Je n’allais pas apprécier l’expérience, m’avait-elle dit. Et donc, sagement (ou prudemment, peut-être ?) je cherchai le meilleur moyen de laver le côté droit de mon corps sans exposer le gauche. Je m’introduisis dans une cabine, en fait de simples cloisons de séparation avec un rideau pour préserver l’intimité. Mais voilà. Ma main gauche, toute griffée, ne pouvait pas tenir le savon et la droite non plus. Je ...
    ... laissai donc le rideau ouvert et de la main droite, j’appuyai sur le bouton, me reculant rapidement. L’eau jaillit, d’abord glaciale, puis se réchauffant petit à petit, enfin à la bonne température. Je me glissai sous le jet, ne lui offrant qu’un seul côté, un pied en dehors du bac. L’eau, bienvenue, ruisselait sur moi. Ne pouvant tenir le savon, j’essayai de le plaquer contre ma hanche pour le mouiller. Et avec précaution, je tentai de le faire glisser sur ma peau. Pour glisser, il glissa. Jusqu’à l’autre bout de la salle de bains, pour être précis. Je pestai intérieurement. L’affaire n’allait pas être simple. J’allai le ramasser mais je ne pouvais plus le prendre de la main gauche puisque mouillé. Et de la droite, je n’y arrivais pas non plus. Je finis par le coincer avec le pied et dribblai le savon jusqu’au bac de la douche. J’essayai de le soulever pour le remettre à l’intérieur. Mais il m’échappait sans cesse. Je le coincai donc une fois de plus avec mon pied et du bout des doigts de la main gauche, je tentai de m’en saisir. Peine perdue. À peine dans les airs, l’engin diabolique s’envola une fois de plus. Un éclat de rire me saisit. Je me retournai vivement. Je ne l’avais pas entendue arriver, mais sur le pas de la porte se tenait Caroline, la monitrice d’équitation, hilare. Instinctivement, j’eus un geste pour placer ma main devant mon sexe. Je me sentis ridicule. — Tu as besoin d’aide ? Pas très grande, toute en finesse, mais visiblement musclée sous cette apparence ...
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