Le revers de la médaille
Datte: 16/05/2019,
Catégories:
fh,
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nonéro,
... du regard. De toute évidence, elles sont en train de choisir qui aura la chance de remporter autant d’argent. Elles se mettent à chuchoter. Monsieur Alain les observe, troublé. Il se surprend à sentir un certain désir monter en lui… Ces femmes sont vraiment plus belles les unes que les autres… Non ! Il n’est pas là pour ça ! Les prostituées ont fini de débattre. — Rosine n’a pas eu beaucoup de succès les deux derniers soirs, si ça continue elle va même plus pouvoir payer son loyer. C’est elle qui ira avec toi. Rosine lui fait un petit sourire timide, comme si elle avait peur qu’il refuse. Encore une fois, Monsieur Alain se retient de pleurer. — D’accord. Monte dans la voiture… dit-il à Rosine qui se précipite vers la porte.— Oh, merci ! Merci ! La porte claque. La voiture démarre. *** Le ronronnement du moteur comble un silence qui devient vite oppressant. La voiture poursuit son chemin tranquillement. Monsieur Alain n’ose pas regarder Rosine. Il se demande ce qu’il fait, dans quoi il s’est engagé. Il tremble. Il a encore envie de pleurer. — Tu n’as pas l’air très à l’aise, lui dit Rosine avec anxiété.— Excusez-moi…— Que je t’excuse ? C’est moi qui dois m’excuser…— Euh…— Où va-t-on comme ça ?— En dehors de la ville.— Et ben gare-toi tout de même un instant, je vais te mettre à ton aise… Refusant de réfléchir, Monsieur Alain l’écoute et se gare dans un parking près d’un grand centre commercial regroupant une bonne dizaine de gros bâtiments. Il n’y a pas un chat. Le bruit du ...
... moteur s’apaise peu à peu, et enfin le silence complet s’impose. Monsieur Alain est complètement déboussolé. Une tension règne de plus en plus fermement dans la voiture. Tous deux entendent parfaitement leurs respirations, et les détails de leurs mouvements les plus minimes. Le moindre bruit devient vacarme. Un calme insupportable règne. Tout d’un coup, Rosine se penche à l’oreille de Monsieur Alain, qui entend avec une certaine inquiétude les légers frottements des vêtements de la femme, et qui sent sa chaleur si intense se rapprocher. — Détend-toi, je vais te faire passer un bon moment… lui chuchote-t-elle à l’oreille avec sensualité. C’est un petit apéritif avant qu’on arrive chez toi… Monsieur Alain commence à paniquer légèrement. Rosine n’y fait pas attention, et se penche lentement vers son pantalon. Avec des mains d’experte, elle le déboutonne sans mal, en douceur et avec toujours autant de sensualité. Mais Monsieur Alain lui retire les mains violemment, en haletant. Rosine le questionne du regard. — Je…, fait-il. Je suis désolé…— Qu’est-ce que t’as ? demande Rosine, inquiète.— Je ne suis pas… venu vous chercher… pour cela, articule-t-il avec peine, la respiration désordonnée.— T’as plutôt l’air d’en avoir envie, pourtant… dit-elle avec un sourire malicieux.— Non, non, je vous assure.— Oh… Hé ben, c’est rare les mecs qu’aiment pas se faire sucer…— Ah, je vous en prie, parlez autrement, fait Monsieur Alain, offensé.— Vous n’aimez pas le vocabulaire cru ?— Non, fait-il, un ...