Découverte
Datte: 16/05/2019,
Catégories:
grp,
boitenuit,
volupté,
Oral
nopéné,
init,
policier,
... légèrement émoustillée par le récit de cet homme qui la charmait, elle devait se l’avouer. Elle devait reprendre ses esprits en même temps qu’un autre verre. — Et la jeune femme dans tout ça ?— C’est moi qui l’ai abordée. Elle était au fond de la salle, sur une banquette vide, les jambes recroquevillées sur son torse. Elle observait les autres, mais paraissait absente. Intrigué, je me suis permis de m’approcher d’elle.— Elle était nue ?— Oui.— Et vous ?— Bien sûr. C’est vrai que si on nous avait filmés, ça aurait pu paraître ridicule, mais en tout cas, elle n’avait pas l’air troublée par ma nudité. Je m’assis à côté d’elle dans la même position, le menton appuyé sur les genoux, sans rien dire. Au bout d’une minute, elle ne put s’empêcher de se tourner vers moi et de me sourire. Elle posa la tête sur mon épaule en me glissant à l’oreille : « Ils ont l’air heureux ». Touché par cette remarque mélancolique, je l’embrassai sur le front en répondant : « Vous dites ça parce que vous ne l’êtes pas ? » Elle se détacha de moi brutalement, comme si je l’avais insultée ou comme si j’avais touché un point sensible. Elle me fixa longuement, puis me tourna le dos et se mit à quatre pattes sur la banquette. « Prenez-moi, » cria-t-elle presque en suppliant. Je me relevai, prêt à lui obéir, mais j’en fus incapable. Je la caressai tendrement comme pour m’excuser. Elle avait vraiment un corps sublime, mais écorché. Elle respirait fort, mais plus de douleur que de désir. Voyant que je ne ...
... répondais pas à son invitation, elle revint vers moi, le regard incrédule, prit mon sexe entre ses doigts et le caressa lentement. Je la laissais faire sans rien dire, de ces silences qui vous rassemblent.— Et vous ne l’avez pas baisée ?— Non. Après quelques minutes de ces caresses, elle s’est levée, m’a regardé de ses yeux lourds, et s’est dirigée vers les toilettes. Au bout de quelques pas, elle s’est retournée et m’a fait un petit signe de la main, comme un adieu. Betty resta un moment immobile devant son verre vide. Elle sentait le poids de ce corps qui s’éloignait, nu, offert à son destin. — Vous comprenez pourquoi je suis particulièrement touché par sa mort.— Ça s’est passé longtemps avant qu’on découvre le corps ?— Non. Je pense dix à quinze minutes.— Et vous avez fait quoi pendant ce temps-là ?— Je suis resté sur la banquette. En fait, j’espérais qu’elle allait revenir.— Vous avez pu savoir comment elle s’appelait ?— Non. Ce n’est pas le genre d’endroit où on échange les cartes de visite. Nouveau silence. Betty était partagée entre le réflexe professionnel de lui demander pourquoi il ne l’avait pas suivie, et un sentiment de compassion envers cet homme, que la victime avait caressé un quart d’heure avant de mourir. Elle trouva la réponse dans un huitième gin. — Ça vous arrive souvent dans ces cas-là de ne pas baiser ?— Oui, bien sûr. Dans ces soirées, un des principes de base est le consentement mutuel. Ne croyez pas que tout cela est débridé et orgiaque. Il y a des codes ...