Essais de résistance à la chaleur
Datte: 25/08/2017,
Catégories:
f,
fh,
hplusag,
Collègues / Travail
profélève,
dispute,
Oral
pénétratio,
fsodo,
... resté vissé sur sa chaise, un verre de blanc à la main. Morose. Je ne m’en étais pas vraiment rendue compte. Le punch faisait son effet : j’avais le sixième entre mes doigts. Mon corps commençait à faire des mouvements de son plein gré, et je le laissai faire en parfaite spectatrice. Cet italien était définitivement plus chaud qu’il n’avait paru au premier abord. Sa main était à peine au-dessus de mes fesses, son visage tout près du mien, prêt à conclure. Son sourire était vraiment, vraiment prometteur. J’aimais bien les italiens. Maintenant, son bas-ventre était appuyé contre le mien. C’est alors que je vis Philippe faire son apparition dans mon champ de vision réduit. Il balança deux ou trois mots au jeune mâle qui s’en alla plus loin voir s’il y était. J’avais un sourire niais. — Qu’est-ce que tu fous ? m’entendis-je dire.— Ça me crispe, les jeunes libidineux, rétorqua-t-il. Tiens, première nouvelle. Je m’amusais bien, moi, jusqu’à ce qu’il décide de débarquer en faisant une pseudo crise de jalousie. C’était la première fois que je me détendais depuis un bon moment, et il avait tout foutu en l’air. — Fais-moi danser, alors, lançai-je en prenant sa main.— Non, je vais te ramener. J’avais eu envie de lui balancer : « Alors ça, c’est loin d’être toi qui décides, mon grand ». — Pourquoi ?— Tu soutiens dans deux mois, je sais même pas s’il y a pas des membres de ton jury pour te voir te trémousser, et… et tu as bu combien de punch ? D’un coup, j’avais honte. Il sentait un peu ...
... l’alcool, mais sûrement moins que moi. — Trois, mentis-je.— Tu te fous de ma gueule, en plus. J’avais rarement expérimenté le Philippe déçu ou énervé, je l’avais seulement aperçu à quelques rares occasions, et je n’avais pas eu envie de m’y frotter. Il faut croire que l’heure était venue. Et soudain, je fus triste. Sans que je me souvienne comment il m’avait conduite sur le parking, je le voyais maintenant fourrager énergiquement dans sa poche pour trouver les clefs de sa Citroën, une cigarette au coin des lèvres. — Tu te rends pas compte, lança-t-il, attrapant au vol mon regard fuyant.— Excuse-moi. En fait, c’était débile de s’excuser. C’est moi, qui me mettais dans la panade, et moi toute seule. Je crois que ce fut à ce moment-là que je commençai à pleurer. En fait, une partie de moi hésitait à me gifler, l’autre déprimait d’avoir été aussi pitoyable, et une dernière se disait que, même si c’était bien fait pour moi, j’avais bien le droit de m’amuser. Merde. Durant le trajet, il resta silencieux pendant que moi, je me recroquevillais dans le siège passager comme pour y disparaître. Le type qui conduisait, c’était mon directeur de recherches. Ça n’était pas mon pote. C’était celui qui validait en partie mon cursus. Ça n’était pas un potentiel plan-cul. Je laissai échapper un reniflement, alors qu’il stoppait son auto juste devant ma résidence. Il sortit énergiquement de la voiture et vint ouvrir ma portière. Je descendis du véhicule, comme obtempérant à un ordre, alors qu’il ...