Cuir...
Datte: 18/05/2019,
Catégories:
fh,
inconnu,
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fdomine,
hdomine,
... déchirer quand le froid ambiant les pénètre. Elle souffre de tout son corps et pourtant se le réapproprie. C’est comme si elle redécouvrait chaque muscle, et elle est à l’écoute de chaque douleur, redoutant qu’un mouvement, aussi insignifiant soit-il, ne déclenche une crampe. Elle reste ainsi de longues minutes, laissant passer la souffrance, car la satisfaction d’avoir réussi à passer sous la barre des 200 foulées valait bien ça. Il est déjà tard, et elle n’a pas envie de faire les étirements nécessaires après un tel effort, elle préfère rentrer directement chez elle en marchant, l’ivresse de la victoire planant dans sa tête. Arrive alors un de ses moments préférés, celui où elle quitte la piste d’athlétisme. Elle a autant d’amour que de haine pour cet endroit, qui lui apporte autant de satisfaction que de souffrance. Mais cette piste fait partie d’elle et sa petite victoire, c’est au moment où elle part. Elle la regarde, et descend l’interrupteur général. Le noir se fait alors au moment où Laurence laisse échapper un « bonne nuit » entre ses lèvres. Le chemin du retour traverse une zone réservée au sport où la ville a regroupé toutes les infrastructures utiles. Elle voit au loin les gymnases éclairées ou, d’un autre côté, les gémissements des joueurs de tennis alternés avec le bruit des balles qui fouettent le sol. Elle a pris l’habitude de faire un petit détour pour passer devant le centre équestre. Comme souvent à cette heure tardive il est désert, seuls les chevaux ...
... tournent paisiblement dans leurs box. Ce soir-là est différent des autres. D’ordinaire craintive, Laurence a eu sa victoire et est suffisamment sûre d’elle pour s’approcher des écuries et observer de plus près les animaux. Les box ne sont pas éclairés et seules quelques lumières dans les couloirs des écuries permettent de voir les chevaux dans la pénombre. Son préféré est un vieux pur-sang, autrefois cheval de course célèbre, et qui aujourd’hui profite d’un repos bien mérité dans un box à l’écart. Sa musculature et son charisme sont eux encore bien présents et il impressionne toujours autant Laurence. D’habitude elle lui rend visite le jour, mais pour une fois, elle lui souhaite bonne nuit en posant sa main sur son front. Le cheval la reconnaît et se laisse faire, impassible, comme un enfant se faisant border par sa mère. Apaisée par cet échange, Laurence quitte le pur-sang pour rentrer chez elle. En se retournant, elle tombe nez à nez avec un homme. Effrayée par celui-ci elle n’ose plus bouger, attendant que quelque chose se passe, elle cherche à percevoir son regard. Mais l’homme est grand, massif, l’obscurité cache son visage et elle n’a, face à elle, qu’un torse large recouvert d’une chemise. Le temps semble comme suspendu, ses jambes flageolent, elle est perdue entre la crainte et l’excitation. Rapidement c’est son corps qui se réveille, et elle sent ses tétons durcir et son sexe se réchauffer rapidement. Elle est comme hypnotisée par cet homme, son regard perdu sur sa ...