1. Luxe, tempête et volupté


    Datte: 20/05/2019, Catégories: fh, extracon, hotel, voyage, fsoumise, Voyeur / Exhib / Nudisme miroir, Oral pénétratio, fsodo, fouetfesse, journal,

    ... Aussi, nous préférons un lieu plus neutre. Elle a emprunté les clés de son appartement à une de ses collègues absente. Nous montons les escaliers (presque) religieusement : quels moments magiques que ceux qui précèdent l’amour. Nous sommes presque déjà en train de le faire, et chaque étage est l’occasion d’échanger des sourires et de se tenir par la main en pensant… en pensant, oui. L’appartement est superbe, et ce qui en fait sa spécificité, ce sont ces grands miroirs en pied dans le salon et dans la chambre. Passés les effeuillements rapides et les caresses brûlantes, ce qui me reste le plus de ces moments sont ces visions de nous dans les miroirs. Nus et en sueur, enlacés dans une tendresse et une harmonie qui me bouleversent encore aujourd’hui. C’est surtout son corps, lové contre le mien, qui m’émeut quand je ferme les yeux et que je la revois : sa tête contre mon épaule, son dos, son affolante chute de rein, ses jambes contre les miennes… Cette fois, c’est elle qui m’appelle. La voix n’y est pas, le moral non plus. Cette situation adultérine lui pèse. Son conjoint se doute de quelque chose, les mensonges l’épuisent. Notre relation ne l’épanouit plus. Il faut cesser de nous voir. Mes mots n’y font rien, d’autant que je me débats moi aussi avec les mêmes fantômes. De guerre lasse, et avec mille regrets, nous décidons de mettre un terme à cette histoire pourtant si particulière. Neuf semaines ont passé. Le temps passé a-t-il remis nos esprits en place ? Je dois retourner ...
    ... dans sa ville. L’appeler ? Ou pas ? Notre amitié est-elle définitivement brisée ? Notre amour ? Avons-nous encore quelque chose à nous dire ? Je l’appelle. — Coucou, tu vas bien ?— Oui et toi ?— Je vais bien, merci. Dis-moi, tu aurais un moment à me consacrer ? Je dois passer pas loin de chez toi.— Tu es sûr que c’est une bonne idée ? Cette interrogation est rhétorique, et la réponse est dans la question. Bien sûr que c’est une bonne idée, bien sûr que je vais passer la voir, et advienne que pourra ! Nous nous fixons rendez-vous dans un café proche de la gare. Nous nous retrouvons. Rien n’a changé en fait : éclats de rire, complicité ; une amitié de 20 ans, sauf en politique, ça ne se brise pas comme ça. Je la raccompagne à son bus. Elle est troublée, je le sens. Pas un geste ne le laisse supposer pourtant, mais je la sens fort, cette intuition… mon côté féminin, je suppose. Et son bus ne passe pas : les autres oui, mais pas le sien. Et nous nous rapprochons insensiblement au fur et à mesure que le temps passe. Des fois, le destin est malicieux, et ce jour-là, il nous a bien eus. D’une rencontre qui devait se terminer sans geste déplacé, tout a chaviré lorsque mes doigts ont caressé sa main et que, comme près de quatre mois plus tôt, ma bouche s’est posée sur la sienne, tout doucement. Elle a failli rater son bus, mais, s’il l’a bien arrachée à moi, sa main collée sur la vitre semblait comme une promesse à cette flamme ravivée par hasard. Ma boîte a, pour cette fois, accepté ...
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