1. Le garde du corps - Fin


    Datte: 22/05/2019, Catégories: fh, ff, frousses, Collègues / Travail uniforme, amour, Oral policier,

    ... artifices de Didier.— Ok. Elle me prend la laisse, et part se mettre en position. Je me dirige vers la mienne. À nous deux, nous contrôlons les arrières et les flancs. Pour le reste, à François et son équipe de jouer. J’aurais bien aimé avoir une protection côté portes, mais nous ne sommes pas assez nombreux. Les minutes s’écoulent. La foule scande « Benjamin, Benjamin »… Il semble qu’il ait bien tenu son rôle, le gamin. Pour chauffer, ça chauffe ! Les zycos passent devant moi. Ils sont en tenue. Marlène ne va pas tarder à monter sur scène. Pourvu que tout se passe bien ! Soudain, la foule hurle… L’intro de Marlène est lancée, le son est insoutenable, tout résonne, je ressens les ondes de choc de la batterie dans tout le corps. J’entends à peine ma radio, le son passe malgré le ComTac. — C’est parti on dirait !— Oui. On ne lâche rien.— Quoi ?— ON NE LÂCHE RIEN— Ouaip Florence aussi a du mal à m’entendre. Le hall vibre. Ils vont faire tomber le palais, les musiciens, ce n’est pas possible ! Fin de l’intro, les musiciens font tourner la mélodie générique, j’entends que Marlène parle, mais je ne comprends pas ce qu’elle dit. La foule tape des mains, je les entends rire aussi… Je me déplace latéralement. Toujours rien de spécial. La deuxième chanson est lancée, une ballade, un peu plus calme. Ça doit danser, dans le stade. Il commence à faire super chaud Allez, plus que quinze chansons… J’aimerais bien être côté public, moi, pour voir le spectacle. Bah, pas grave, j’aurais ...
    ... l’occasion plus tard, une fois Harold sous les verrous. Fin de la ballade, ça applaudit à tout rompre. Le sol vibre. Un truc de fou. J’ai de la sueur dans les yeux, ils ont été obligés arrêter la climatisation, l’ingé-son avait expliqué au repas qu’il avait un retour dans les baffles à cause de la ligne électrique, bref, un ronflement permanent. Troisième chanson envoyée, aucun temps mort, enchaînement parfait. Un rock de tous les diables ! Le batteur s’en donne à cœur joie. Il va finir par défoncer ses caisses, s’il continu comme ça ! Je me déplace à nouveau, je me rapproche des portes d’accès. RAS. Tiens, les deux gars ne sont plus là. Ils doivent être dans le petit bureau, je vois de la lumière. La foule reprend le refrain en chœur, les musiciens jouent moins fort, Marlène accompagne le chœur improvisé… Terrible ! J’envoie un SMS à François. Quelques instants plus tard, sa réponse : Le rock se termine sur un solo de guitare électrique, un truc démentiel. Pas à dire, ils ont du talent, les musiciens de Marlène. Hop, enchaînement, la quatrième, un de ses plus grand succès. Le public hurle son bonheur… C’est cette chanson qui l’a rendue célèbre, on l’entendait en boucle sur toutes les radios. Ah, ça fait du bien, un peu d’air frais… UN PEU D’AIR FRAIS ! Je fais demi-tour, je me rue vers les portes. Elles sont toujours fermées. Je fonce dans le petit bureau. Personne ! Je regarde partout. Rien. Je teste les portes. Une s’ouvre. Elle a été fracturée. J’enfonce fébrilement mon ...
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