1. Le garde du corps - Fin


    Datte: 22/05/2019, Catégories: fh, ff, frousses, Collègues / Travail uniforme, amour, Oral policier,

    ... besoin, le patron du Palais.— Ok. Je traverse le hall, prends le couloir, et j’arrive devant le salon VIP. Plein à craquer. Il y a l’état-major du palais Nikaia, le Maire, des politiques, des journalistes. Tout le monde discute devant un petit cocktail. J’avise le pompier, facilement reconnaissable à sa tenue bleue et rouge. Lui aussi est en surpoids, mais il doit faire au moins 1,90 m, aucun risque que ce soit Harold déguisé. — Bonsoir. Vous avez une minute ?— C’est pourquoi ?— Je suis le responsable de la sécurité de Madame Mongeot. Il faut que les portes du hall, côté entrée principale, soient fermées par mesure de sécurité. Les gars de l’accueil m’ont indiqué que c’était interdit. Les consignes ! Je voudrais une exception, et je pense que vous êtes la bonne personne pour me la donner.— Et pourquoi ça ?— Je crains une infiltration par ce côté-là. Madame Mongeot a reçu des menaces sérieuses. C’est du reste la raison de ma présence ici ce soir.— Hmm. Bon, allons-y. Nous nous dirigeons vers les fameuses portes. Le pompier parle aux deux gars, et revient me voir. — Ok, c’est bon, à titre exceptionnel. Mais les agents vont rester dans le coin, pour pouvoir les ouvrir rapidement si besoin.— Super. J’espère que vous me ferez le plaisir de vous joindre à nous, lors du cocktail de fin de spectacle. Je vous présenterais Marlène Mongeot.— Ok, c’est sympa. Si je peux, avec plaisir. Bien, une bonne chose de faite. Je vais remercier les agents, et rejoins Florence. — Bon, nos arrières ...
    ... sont plus ou moins sécurisés. Reste plus que côté public, mais là…— Oui… Une clameur se fait entendre. Benjamin a dû monter sur la scène. Je vois les musiciens qui discutent, en fumant leurs clopes. — Hé les gars. Vous n’êtes pas sur scène, pour accompagner Benjamin ?— Non, nous, on accompagne les vrais chanteurs. En plus, il chante sur bande, elle est calée. L’ingé-son l’enverra quand il faudra.— Ok. Bon, ben « merde » pour ce soir, les gars.— Ça va le faire, ne vous inquiétez pas. Il est marrant, Denis, le pianiste. Cheveux hyper long, jusqu’aux omoplates, carré comme Stallone, et d’une gentillesse à toute épreuve. Et un humour décapant, je m’en suis rendu compte lors du repas hier soir. La bande-son démarre. Heureusement que j’ai le ComTac, sinon, mes tympans en prendraient un bon coup ! Je vois Florence qui règle aussi son équipement. Nous retournons vers la loge de Marlène. Le couloir est envahi, il y a Diane, Amélie, Sandrine, Pascal, tout le staff ! Ok, je vais lui foutre la paix, à partir de maintenant, c’est son business, elle le gère. Je vais discrètement récupérer Falco, puis nous reprenons notre ronde interminable. D’ici, on entend le public hurler, taper dans les mains. Ça a l’air de bien se passer pour le jeune Benjamin. Falco a les oreilles rabattues. Il ne doit pas vraiment apprécier tout ce bruit. Flo m’appelle par radio. — Julien, je vais me mettre en place. Tu veux que je prenne Falco ?— Ok, bonne idée. Ne l’approche pas trop de la scène, il va sentir les ...
«12...8910...16»