Le garde du corps - Fin
Datte: 22/05/2019,
Catégories:
fh,
ff,
frousses,
Collègues / Travail
uniforme,
amour,
Oral
policier,
... de la scène. Harold, c’est bien lui, je le reconnais, est allongé sur le sol, tout de noir vêtu. Il a un gilet pare-balles, un Walther P99 avec silencieux dans la main. Je saute au sol, et shoote dans le Walther qui disparaît sous une des tables. Effectivement, c’est fini. Il a deux impacts de balle dans le front. Ce n’est pas beau à voir. Je vois François et des policiers qui arrivent en courant depuis l’arrière-scène. Je vais vers Florence. Elle a la pommette ouverte. Je lui prends délicatement le Sig des mains. — Tu me racontes ?— Quand tu m’as indiqué le passage sous la scène, j’ai lâché Falco, et je suis allée me mettre en position. Le truc, c’est qu’il était déjà sorti du tunnel, il m’attendait dans l’ombre. Il m’a donné un coup de crosse dans la figure, j’ai vu 36 chandelles ! Après, il a tiré deux fois vers toi. Falco a sauté dessus et lui a attrapé le poignet. J’ai levé mon arme, j’ai vu qu’il avait un gilet. Il a essayé de me braquer, mais Falco lui secouait le bras. J’ai relevé la visée… J’ai fait un double tape vers sa tête. Il est mort ?— Oui, tout ce qu’il y a de plus mort. Tes deux balles ont fait mouche.— Oh merde…— T’inquiète pas, légitime défense. Il a tiré le premier sur nous.— Et Marlène ?— Je vais voir, maisa priori, rien. Je remonte sur scène. Marlène est là, debout, pas loin du bord. Elle est blafarde. Ok, je comprends mieux le changement de tenue. Elle a mis le gilet pare-balles blanc, et s’est fait faire une tenue futuriste pour le camoufler. La foule ...
... commence à gronder. — Ça va, Marlène ?— C’est Harold ?— Oui. C’est fini. Florence l’a eu.— Il a vraiment voulu me tuer ?— Marlène, c’est fini, je te dis. Tu m’as appris un truc, l’autre soir. The Show must go on !— Me tuer….— Marlène, reprends-toi. Tu es en mesure de continuer ton show ?— Hein ? Heu… oui, mais je sais pas si… Je jette un coup d’œil. Les musiciens sont revenus, ils sont à côté de leurs instruments. Ils sont comme tout le monde, interloqué. Je regarde Denis. Il me regarde. Il faut agir vite. Un mouvement de panique avec 25 000 personnes pourrait déclencher une catastrophe. — Marlène, c’est important. Le public n’a pas tout compris pour l’instant, mais on risque un mouvement de panique. Retourne chanter ! Je lui prends la main, et la tire vers le centre de la scène, près du pied-micro. Ensuite, je me tourne vers Denis. — Musique, Maestro Les musiciens se regardent. Denis fait oui de la tête. Ils reprennent place. Le batteur tape sur le côté de sa caisse-claire. — Trois, quatre… Ils reprennent le grand succès de Marlène. Elle se tourne vers eux, vers moi. Elle ramasse le micro. Elle est toute blanche… Le public fait à ce moment-là une ovation… Elle reprend des couleurs. Elle me sourit, et reprend sa chanson. Je sors de la scène pour rejoindre Florence. François a fait évacuer tout le monde. Le corps est en cours d’enlèvement par les pompiers, sur un brancard. Je pars à la recherche de Florence. Je la retrouve dans le salon VIP. Le pompier de service est en train ...