1. On a aussi le droit de baiser quand on est gros et moche (3)


    Datte: 24/05/2019, Catégories: Hétéro

    ... valoir quelques années de prison. Elle a demandé à une de ses amies de déposer le bébé chez Jacques. Elle préférait le savoir ici, chez son père, plutôt que confié par la DDASS à dieu sait qui, dieu sait où. Ainsi elle saurait où le retrouver — Bon alors tu vas faire quoi ? — Appeler les services sociaux. — Hein ? mais t’es con ? C’est justement ce que sa mère voulait éviter. — Ah oui ? Mais moi je ne sais pas m’occuper d’un gamin. — Bah tu vas apprendre. — Et puis j’ai un boulot, une vie, … Et puis d’abord qui me prouve que ce gosse est de moi ? — Bah déjà il te ressemble. Ça se voit, c’est flagrant. — Ça ne veut rien dire. — OK alors il y a aussi ses coudes. — Quoi ses coudes ? — T’es pas au courant de cette petite déformation congénitale des membres de la famille ? Papa m’a dit que l’excroissance qu’on a tous au niveau des coudes nous venait de sa grand-mère donc la tienne. — Et ? — Regarde, je l’ai, je me souviens que papy l’avait, papa l’a et toi aussi. Et maintenant regarde le petit …… Oh miracle ! il l’a aussi. Alors à moins que tu ne me dises que Papa soit venu coucher avec la même femme que toi. C’est ton fils. — PFFFF ! …. Et merde. — Je sais que ça va te chambouler mais il va bien falloir assumer tes actes mon grand. — Mais comment je vais faire moi ? — Tu vas te démerder, comme les autres parents. Tu vas fermer ta boutique temporairement pour urgence familiale ou vacances et si tu veux je t’aiderai. J’y pense, tu peux appeler mes parents ? Ils vont surement ...
    ... pouvoir t’aider ? — Pour que ta mère se foute encore plus de ma gueule ? Hors de question. Je préfère …. Bon sang mais c’est quoi qui shlingue comme ça ? — D’après toi ? Est-ce que les mots « changer une couche » te disent quelque chose ? Tiens regarde, sa mère en a mis dans le sac. Ya même des biberons et … oh bah tiens, elle t’as même fait ce qui ressemble à un mode d’emploi. — File moi ça…. — Tu vas te lancer alors ? — Bah va bien falloir. Bon je prends tout et j’y vais …… Et je t’interdis de te marrer. Je voyais ainsi Jacques emporter le petit dans la salle de bain. De mon côté, je ne pouvais retenir ce rictus nerveux. En même temps je lui avais dit que ça lui pendait au nez. Il était en train d’expérimenter ce que trois hommes célibataire allaient vivre dans un film à succès qui allait sortir l’année suivante au cinéma, celui avec un couffin déposé sur le pas de la porte. Nous étions au début des années quatre-vingt et malheureusement pour jacques, les tests de paternité étaient une invention récente et pas encore accessibles en France, ou alors encore plus difficilement qu’aujourd’hui. Jacques s’était résigné. J’avais prévu de réviser un peu mes cours mais j’avais du mal à me concentrer, pensant à ce qu’il se passait dans la salle de bain. J’y ai définitivement renoncé quand j’ai été pris d’un fou rire. A peine quelques minutes après être entré dans la salle de bain, j’ai entendu Jacques gueuler « Oh non mais ce n’est pas vrai ! Ce p’tit con m’a pissé dessus, Mais viens ...