1. Le club des nymphes - tome II (18)


    Datte: 29/05/2019, Catégories: Inceste / Tabou

    Chapitre 18 (Thomas) : Séjour à Méronze Seul le ronronnement du moteur de la voiture de location anime ce trajet morose. Au volant, Élodie n’a pas ouvert la bouche depuis notre départ. Son regard semble perdu dans le vide. Je me surprends à repenser à tout ce qui s’est passé depuis le début de l’année scolaire : le club des sirènes, ma séparation avec Louise, Lorelei, la tentation quotidienne à laquelle ma sœur m’a soumis, et finalement la fellation qu’elle m’a faite. Cela semble être une autre vie. Notre père avait un rendez-vous d’affaires à Méronze mais il y a eu un terrible carambolage le soir de la Saint-Valentin impliquant plusieurs véhicules. Il y a eu plusieurs morts. Notre père, lui s’accroche toujours à un minuscule fil de vie qui peut rompre à tout instant. Il a était emmené à l’hôpital de Méronze après l’accident. Les médecins font tout leur possible en ce moment même pour lui sauver la vie. Les panneaux directionnels nous indiquent que nous nous rapprochons de notre destination. Plus que quelques kilomètres. — Méronze ? semble soudain décidée Élodie à briser le silence. Ce n’est pas là qu’a grandi Sarah ? — Oui, c’est ici, réponds-je d’un air absent. Sarah, son souvenir me fait frissonner. J’aimerais tant qu’elle soit là pour m’aider à passer cette épreuve. Je me rends compte à l’instant à quel point elle me manque. J’espère que tout va bien de son côté. Nous franchissons enfin les frontières de la ville et nous dirigeons immédiatement vers l’hôpital. Ma mère, ...
    ... que j’ai prévenue plus tôt par SMS de notre arrivée, nous attend à l’entrée du bâtiment. Son visage est sombre. Je me jette dans ses bras. Les émotions sont trop fortes et nous nous mettons tous deux à pleurer. Élodie n’est pas insensible à notre détresse mais se retient pour le moment. Elle prend ma suite dans les bras de maman. — Alors ? demandons-nous inquiets. — Il est toujours dans le coma. Les médecins viennent de l’opérer et ont fait leur maximum mais ses jours sont toujours incertains. Nous n’avons plus qu’à attendre. — Ils ne peuvent vraiment rien faire de plus ? Il doit bien y avoir quelque chose à faire — Ils m’ont dit que ça ne dépendait plus que de lui. Nous pénétrons dans le bâtiment et nous dirigeons vers son étage. Nous demandons à le voir. Les infirmières nous laissent quelques minutes. L’atmosphère est pesante. Les murs blancs de la chambre sont sinistres. Mon père est allongé sur le dos, branché sur des machines qui le maintiennent en vie. Sans les ecchymoses qui lui colorent le visage, on aurait presque l’impression qu’il dort paisiblement. Sa respiration est lente et lourde. Ma mère s’approche de lui et lui prend la main. Élodie, le visage blême, préfère se calfeutrer dans un coin. Je m’avance à mon tour et attrape l’autre main de mon père. — Papa, imploré-je doucement, tiens bon s’il-te-plait et reviens nous. Nous avons encore besoin de toi. Nous t’aimons. S’il-te-plait. Sois fort. Et les larmes coulent de nouveau. Ma mère passe une main sur mon épaule ...
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