1. Le club des nymphes - tome II (18)


    Datte: 29/05/2019, Catégories: Inceste / Tabou

    ... pour me réconforter. Élodie préfère s’éclipser de la pièce. Je pleure sur l’épaule de ma mère. Ce n’est pas possible ! Comment notre vie peut-elle changer d’un jour à l’autre ? Un jour je retrouve Louise et le bonheur m’ouvre les bras, et le lendemain mon père risque de m’être retiré. Pourquoi ? Quelqu’un veut-il me punir ? Si je ne l’avais pas laissé pour aller retrouver Louise, il serait parti plus tard et aurait évité l’accident. Ce n’est pas juste ! Il n’avait rien fait de mal. Il a toujours été un père aimant. Pourquoi le destin lui fait-il subir cette épreuve ? Je ne comprends rien. Nous sortons à notre tour de la chambre. Dans le couloir, nous pouvons continuer à l’observer à travers une vitre. A deux pas de là, Élodie s’est réfugiée dans une salle d’attente. Ma mère et moi la rejoignons pour voir comment elle se sent. Elle nous assure qu’elle supporte la situation bien qu’elle semble très pâle. Nous nous asseyons tous les trois dans le silence. Les minutes passent interminablement, puis les heures. Maman nous rapporte quelques sucreries qu’elle a récupéré dans le distributeur mais aucun d’entre nous ne mangent beaucoup. Malgré la faim qui me tiraille le ventre, je ne peux rien avaler. — Je vous ai réservé une chambre pour cette nuit à l’hôtel, nous déclare ma mère. C’est à l’hôtel Pressman, c’est vers le centre-ville. — Merci, murmuré-je doucement. Et toi ? — Moi je crois que je vais rester ici. Et puis, pour passer le temps, et surtout pour mettre de côté cette ...
    ... peine qui nous tiraille, maman et moi commençons à nous souvenirs d’anecdotes et de souvenirs joyeux mettant en scène papa. Élodie, assise dans son coin, reste silencieuse se contentant d’afficher un visage inexpressif. Profitant d’une pause entre deux cours, Louise m’appelle pour avoir des nouvelles et pour voir comment je gère la situation. Je lui explique donc tout et la rassure quant à mon état. Elle me souhaite bon courage avant de raccrocher et de retourner en cours. — C’était Louise ? demande ma mère. — Oui, réponds-je. Nous sommes de nouveau ensemble. — Ah oui ? C’est une bonne nouvelle Thomas. Je sais que tu tenais beaucoup à elle. Apprendre votre séparation m’a fait beaucoup de peine pour toi. Je suis heureuse que vous vous remettiez ensemble. C’est une fille bien. — Merci maman… Moi aussi notre séparation, même si ça n’en était pas totalement une, m’a fait beaucoup de peine. Tout ça n’aurait pas eu lieu sans les manigances d’Élodie. Je jette un coup d’œil vers elle, elle a tout entendu mais le masque qu’elle porte ne s’est pas brisé. Elle reste toujours aussi inexpressive, le regard perdu dans le vide. Au bout de plusieurs minutes, elle se lève d’un bond et commence à sortir de la pièce. — Où vas-tu ? demande ma mère. — Je ne supporte plus de rester enfermée. J’ai besoin de prendre l’air. — Accompagne-la, me souffle maman tandis que ma sœur s’éloigne rapidement de nous, presqu’en courant. Elle me précède dans l’ascenseur. Ce n’est qu’à l’extérieur que je la rattrape. — ...
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