Le club des nymphes - tome II (18)
Datte: 29/05/2019,
Catégories:
Inceste / Tabou
... connaître, êtes-vous guide touristique ? demandé-je curieux. — Moi ? s’étonne-t-elle. Non, je ne suis qu’une simple coiffeuse mais… j’avais un ex qui était passionné d’histoire. En général, les guides touristiques du coin oublient volontairement de vous parler des méfaits du chevalier. Ils préfèrent se contenter de la partie la plus glorieuse de l’histoire. C’est beaucoup plus vendeur. La vérité c’est que les gens ne sont pas toujours ce qu’on s’imagine. Ils cachent, malheureusement, bien souvent un côté sombre. Au ton de sa voix, je sens qu’elle parle d’expérience. Je me demande quelle a bien pu être son histoire. — En tout cas, vous formez un joli couple tous les deux, reprend-t-elle plus joyeusement. Je vous souhaite beaucoup de bonheur. — Ah non, nous sommes frère et sœur, réagit Élodie. — Nous sommes à Méronze car notre père y est hospitalisé suite à un accident de voiture, expliqué-je. — L’accident de la Saint-Valentin ? s’assombrit notre interlocutrice. — Euh oui… Vous en avez entendu parler. — J’y ai perdu… quelqu’un, hésite-t-elle avec émotion. — Toutes nos condoléances, se désole Élodie. — Merci beaucoup. J’espère que votre père s’en remettra bien vite. Nous laissons finalement notre jeune coiffeuse pour revenir doucement vers l’hôpital. Cette petite escapade m’a fait personnellement du bien, permis de penser à autre chose que la pénible situation qui nous attend à l’hôpital. Maintenant j’en sais un peu plus sur la famille de Sarah. J’ignorais qu’elle descendait ...
... d’une ancienne lignée. Nous rejoignons notre mère qui nous indique que la situation de mon père n’a pas évolué. Nous nous asseyons dans le silence. Élodie ne met pas longtemps à retrouver son masque qu’elle avait un peu abandonné à l’extérieur. Voilà, c’est reparti, attendre sans rien pouvoir faire, sans agir. Attendre que le destin de mon père soit enfin fixé. Rester dans l’incertitude me peine. S’il devait mourir, je préfèrerais le savoir tout de suite. Au moins, je pourrais me préparer. En attendant, j’ai peur d’espérer en vain. Le temps passe et la situation de papa n’évolue toujours pas. Comme la fatigue de la journée se fait sentir, ma mère nous convainc, Élodie et moi, d’aller à l’hôtel nous reposer. Elle nous promet de nous tenir au courant dès qu’il y aura des nouvelles. Nous ne mettons pas longtemps à trouver notre hôtel. A la réception, on nous donne les clés de la chambre 208. Je suis surpris en arrivant dans la pièce de découvrir un lit double-place. Je vais donc devoir partager ma couche avec ma sœur. La situation aurait été différente, je suis sûr qu’elle aurait été ravie. Tout de même, j’aurais préféré deux lits simples séparés. Mes yeux parcourent ensuite le reste de la chambre ; elle parait assez chaleureuse. Les murs sont tapissés de tissus rougeoyants. Les meubles sont finement ouvragés. Un écran plat géant fait face au lit. Notre mère ne nous a visiblement pas choisi un hôtel bon marché. J’ouvre la porte d’un petit réfrigérateur situé dans le coin et y ...